J’ai découvert Jean Philippe Blondel avec « Et rester vivant » à l’occasion du prix littéraire auquel j’ai participé.
Vous pouvez lire ma chronique ici.
Ayant apprécié ce livre j’ai acheté « Accès direct à la plage » qui fut son premier roman.
Ce livre trace le destin croisé d’une petite galerie d’hommes et de femmes.
Ces êtres humains sont reliés entre eux par des vacances au bord de la mer qui se déroulent entre 1960 et 2000.
On découvre alors les ressentis des personnages sur leur vie, leurs rêves, leurs espoirs, leurs illusions et leurs errements en matière d’amours, qu’elles soient naissantes, meurtries ou carrément mortes.
« Accès direct à la plage » est la confrontation de solitudes humaines, banales et quotidiennes sur fond de séjour à la mer. On ne peut être heureux en vacances au bord de la mer (ou ailleurs) que si l’on est heureux tout court.
Ce roman est très bref, il se lit en moins de deux heures. Il est apparemment simple même si l’auteur enclenche une mécanique subtile de révélation de sentiments humains.
Les mots utilisés sont très simples, les phrases très courtes, ici aussi il n’y a pas de gras.
On s’identifie forcément à l’un ou plusieurs des personnages, leurs ressentis et leurs souvenirs pourraient être les nôtres. A la différence près que si l’on se mettait à exprimer nos émotions de manière aussi simple, ou nos souvenirs de vacances d’été ça serait très certainement ennuyeux.
Or Jean Philippe Blondel arrive à captiver le lecteur et à l’émouvoir à partir de pas grand chose : il est écrivain.
« Accès direct à la page » est un beau petit livre, empreint de nostalgie et pourtant très actuel.
Le ton est parfois ironique mais toujours juste.
En somme, un bon moment passé et toujours l’envie de lire un autre titre de Blondel.