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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 00:12

rirePour ceux qui ne sont pas en vacances, juillet est un mois  qui nous plonge dans une sorte de torpeur plus ou moins malveillante...mais Août vengera ce satané mois de juillet.

En attendant, je complète cette petite série sur l'humour (mon sponsor Kleenex est en vacances, Lexomil aussi...chut ne leur répétez pas).

 

Tout d'abord, deux sketchs des Robins des Bois qui officiaient sur Comédie puis sur Canal plus. Je suis très fan de ce genre d'humour qui est proche de celui des Nuls...

 

Les Robins des Bois

 


 

 

Dans un style très différent, j'aime beaucoup Raymond Devos qui joue avec les mots comme aucun autre humoriste n' a jamais réussi à le faire. Je l'ai vu une fois en spectacle, c'était très drôle, très fin et en plus souvent émouvant...un très grand Monsieur...

 

Raymond Devos.

 


 

A plus tard pour la suite de la série !

 

 

 

 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 00:12

plumes de l'étéNouvel épisode des plumes de l'été avec les mots débutant par S: Sauvage – sourire – souris – saison – sagesse – sébile – surprenant – soulever – souvenir – salutaire – sadique -saumon – soie.  Et salive ou saliver.

Pas beaucoup d'idées pour cette édition...alors j'ai fait court et O.S. pour le premier texte, court et kleenex pour le deuxième.

 

Julius et Justine.

 

Julius n’est ni un sadique, ni un pervers, ni  un  obsédé sexuel : juste un chaud lapin irrémédiablement attiré par  le terrier de   Justine. Cette souris le rend marteau avec ses jambes de déesse, ses seins de cantatrice et sa bouche pareille  à une guimauve en forme de cœur.

 

Il faut dire que la première communion de la belle n’ést plus qu’on lointain souvenir et que Justine adore les jeux sexuels imaginés par le seigneur Julius, parfois surprenants, jamais sauvages, souvent exquis. Entre eux, jamais de saison morte pour les séances de dévotion charnelle  à visée extatique.

 

Toutes les études scientifiques le prouvent, l’acte sexuel est salutaire pour l’âme et l’espérance de vie des partenaires consentants.

 

Ainsi, depuis que Justine s’ést ornée d’une croix tatouée parallèlement à l’embouchure de son estuaire, Julius a débuté sa période  "mystique sexuel".  Le voici devenu croyant : Justine est  la  sainte qu’il touche, la divinité accessible, l’idole de ses plaisirs.

 

Julius aime  que Justine se pare d’un voile, d’un  lourd crucifix aimanté par le creux magnétique de ses seins,  et d’une simple  robe courte et  noire, qu’aucun dessous de soie couleur saumon ne vient contrarier.

 

Justine prend alors un  sourire aguicheur et ingénu et fait  mine de se mettre en prière.

 

Julius  salive  en pensant au  moment où Justine lui offrira sa sébile et son Ostie mais il a la sagesse de ne pas se presser. Il caresse doucement sa belle,  en soulevant la robe futile et noire, attendant le consentement  de Justine pour s’immiscer . 

Alors Justine se cambre  imperceptiblement : c'est la confirmation qu' elle est  prête à communier  solennellement avec Julius.

 

Ainsi va la vie de ces deux mécréants :  seul le confessionnal  pourrait   encore  sauver leur âme pécheresse…mais je vous laisse imaginer  ce qu’ils y feraient  !  Que voulez vous ces deux- là ont opté pour des instants réels de paradis sur terre…

 

nonne-none-sexy-5-img

 

Luc et la sirène

 

L'été est la plus auvage des saisons pour l'ennui et le souvenir mélancolique de ceux qui manquent à nos coeurs cousus de fil de soie made in China. Luc le sait pourtant, le temps gomme tout comme un professeur sadique efface son tableau noir après avoir humilié un élève indiscipliné.

 

Aujourd'hui l'océan est fantastique. Luc est poisson et il vient de faire l'exact contraire des saumons : eux rejoignent  le lit de la rivière ou ils sont nés, lui est revenu sur la jetée où il est mort.

 

La sagesse aurait sûrement pu lui dure que la sébile était pleine, qu'il fallait partir, n'importe où mais ailleurs, la fuite est salutaire. Mais il n'y  a pas d'ailleurs : c'est très surprenant mais même sous les cocotiers le chagrin ne rougit pas, il reste gris, opaque, caverneux.

 

Luc est là, près du petit phare et les sourires des enfants salivant à l'idée d'une bonne glace sur le port ne le réchauffent pas.

 

La brise marine soulève la longue robe bleue d'une souris verte...elle est si jolie qu'on dirait une sirène sans son chant...ses yeux limpides laserifient Luc...il ne la voit même pas. La force n'est plus avec Luc.

 

sirene

 

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 00:12

hypothèse

 

Dans un précédent article, je parlais de l’utilité des magazines féminins. Dans l’un d’entre eux, j’ai aperçu une mini chronique sur le livre de Jean-Paul Enthoven : «  L’hypothèse des sentiments » le situant un peu facilement entre Tendre est la nuit et Belle du seigneur.

Etant un inconditionnel de Belle du seigneur, mon sang n’a fait qu’un tour et j’ai acheté « L’hypothèse des sentiments » et c’est un livre que j’ai adoré, un vrai coup de cœur.

 

 

Jean-paul Enthoven est critique littéraire et éditeur chez Grasset, il publie donc son propre ouvrage en quelque sorte, ce qui met un peu la pression. C’est visiblement un homme lettré et cultivé et je le dis tout de suite, ce livre à un coté agaçant : l’auteur cherche à en mettre plein la vue, c’est intello et parfois pompeux, les notes culturelles apparaissant en bas de page sont superflues et l’on a parfois l’impression que l’auteur nous fait une démonstration ou une dissertation sur son sujet.

 

Et ce sujet n’est autre que la passion amoureuse et la rencontre entre deux êtres romanesques à souhait (peut être dans le style des personnages de "Tendre est la nuit" que je n’ai pas réussi à lire pour le moment mais je n’ai pas dit mon dernier mot)  et l'auteur offre au lecteur une histoire sublime avec un style  de récit ébouriffant.

La question soulevée par " L'hypothèse des sentiments"  est toujours la même, étreinte et éternité qui sont deux anagrammes font-elles bon ménage, la passion peut-elle durer et rendre heureux ?

 

Lui c’est Max, quinquagénaire séduisant et volage par choix, elle c’est Marion, 35 ans, dépressive au  passé trouble, épouse d’un Baron fortuné qui perd peu à peu  la tête et qui s’identifie totalement à Anna Karénine.

 

La  philosophie amoureuse   de Max avant de rencontrer Marion était celle-ci:

 

«  1) Un homme ne peut désirer follement une femme et partager une jouissance variée avec elle que pendant un mois s’il vit à ses cotés.

2) Le même homme peut désirer follement la même femme pendant quelques mois, et lui devoir des jouissances finalement équivalentes s’il ne partage l’existence de celle ci que de temps en temps.

3) Dès que l’on s’éprend d’une femme, il faut aussitôt s’en réserver une autre, afin de ne pas être désarçonné si la première déçoit, ou s’en fuit, ou excelle dans l’art de faire souffrir celui qu’elle a quitté ou déçu.

 

Le plus étrange fut que, malgré ses fondamentaux peu propices, il vécut auprès de Marion des épisodes dont l’intensité réchauffa à plusieurs reprises son sang-froid, sans omettre, symétriquement de refroidir son sang chaud. Sa volonté de plaisir se querellait souvent avec sa chasse du bonheur.


Il appartenait, pour le meilleur et pour le pire, à une religion – celle des athées de l’amour – dont les fidèles finissent souvent seul.

Il le savait mais il ne voyait là rien qui fut un drame. Qui, au bout du compte peut se vanter de ne pas finir seul ? »

 

La proximité avec Belle du Seigneur est bien réelle, Jean-paul Enthoven décortique le mécanisme de la passion amoureuse et en arrive aux mêmes conclusions que Cohen : Elle est impossible dans la durée et ne mène pas au bonheur, elle peut même entraîner une certaine mort. Mais il ne la condamne pas pour autant, l’hypothèse  sentimentale de l’auteur est peut être qu’elle est indispensable à la vie amoureuse de l’être humain.

 

Les deux personnages sont très fouillés et Jean-paul Enthoven déroule son récit sous l’angle psychologique des protagonistes, de manière très analytique et brillante.

La galerie des seconds rôles est très réussie : on croise un détective privé, une voyante, un richissime décadent, et même le fantôme d’un cinéaste…

L’histoire est passionnante à chaque page, il n’y a aucun temps mort, l’auteur usant et abusant de stratagèmes d’écritures pour captiver son lecteur. C’est brillant, l’écriture est fluide et inspirée et le discours sur la passion est fort et maîtrisé.

 

J’ai vraiment aimé «  L’hypothèse des sentiments », c’est un vrai coup de cœur et j’ai envie de le partager avec vous.

 

Pour terminer cette chronique, ces paroles prononcées par Oscar, l’ami de Max, qui donnent le ton du roman : « Tu vois, Sisyphe roule son rocher, je m’épuise à force de courir après Hubertus, nous n’en finissons jamais…La pluie sera toujours plus forte qu’un essuie-glace…la trahison plus forte que l’amour…C’est sans espoir… »

 

C’est un livre  envoûtant qui ne laissera personne indifférent : soit il agacera au plus haut point, soit in sera adulé.

 

Quant à moi, je vais enfin lire Anna Karénine, enfin essayer...

 

 

 

 

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 00:12

djCoucou.

 

Voici le retour de la Play-list musicale de l'été. Aujourd'hui je vous propose 3 titres que j'affectionne et qui sont des slows qui tuent...pas mal aussi pour se réchauffer en cas d'été pluvieux...

 

Prince: Purple Rain.

 

Je ne suis pas spécialement fan de Prince même si je lui reconnais beaucoup de talent et beaucoup de style mais purple rain est vraiment un titre fort et intemporel. Et puis purple rain est très poétique d'un point de vue des mots...

J'ai choisi une version live pour changer de la version radio...

 


 

Mandalay : Beautiful.

 

Je suis fan de musique électronique et ce titre est un classique extrait des compilations Café Del Mar. C'est d ela musique dite Lounge ou chillout...pour profiter d'un beau coucher de soleil en amoureux...

La voie de la chanteuse est très sensuelle...il faut monter le son pour sentir les vibrations de ce morceau...

 


 

Christophe : Les mots bleus.

 

J'aime cet artiste , je le trouve très spécial, romantique et un peu barré... Ce titre qui me donne des frissons quand je l'entends  a été un gros succès (1974. Il  est très représentatif de cet artiste hors modes et hors normes. Pour la petite histoire, la musique est de Christophe et les paroles sont de Jean-Michel Jarre...cherchez l'erreur.

 


 

Rendez vous prochainement pour le volume 3 de la play-list musicale de l'été...

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 00:12

dictionnaireVoici ma participation à l’atelier d’Asphodèle, les plumes de l’été avec les mots commençant par R : Rococo – récolte – rivage – rigolo – râler – (se) rebeller – roucouler – rature – rumeur – ruban – regrets – russe – rodéo – rose – rage – rubicond – rasoir(e), ragondin -rouleau.

 

Il ne s’agit pas vraiment d’un texte, enfin pas d’une histoire…aië aië je vais peut être avoir droit à la règle sur les doigts…mais je m’en fiche, il y avait se rebeller dans les mots à placer…

 

Rage : sentiment éprouvé par Corneille (l’autre, pas l’insoutenable chanteur) lorsqu’il se fit griller par le père Pasteur dans la découverte du vaccin du même nom…d’où sa célèbre tirade : «  ô rage, ô désespoir…ô vieille liesse ennemie…bla  bla bla bla

 

Ragondin : célèbre position du kamasutra (aussi appelée rut des marais) consistant en gros à faire le contraire du castor, à savoir détruire tous les barrages menant aux plaisirs de la chair.

 

Râler : Voir ragondin…râler est l’aboutissement de la position du ragondin même si pour les moins doués, râler peut se transformer en ramer…il suffit d’un M mal placé.

 

Rasoir : Instrument de torture plus ou moins moderne permettant d’éliminer le poil, ce dernier étant un attribut masculin et un tue l’amour pour le male en rut  lorsque le poil est  présent chez la femme…Voir aussi  l’expression souffrir pour être belle.

 

Ratures : différentes étapes d’une vie.

 

Se Rebeller : action synonyme de bonne santé mentale consistant à ne pas de conformer aux normes, aux bien pensants, aux modes, au politiquement correct. Voir aussi emmerder le monde , vivre,  crise de la quarantaine.

 

Récolte : but recherché par chacun alors qu’on oublie souvent qu’il faut semer au préalable.

(cogitum, cogitum)

 

Regrets : fidèle compagnon de l’être humain lorsqu’il passe son temps à ne pas essayer…lorsqu’il essaye il se rend juste compte qu’il est pas doué mais ne regrette rien (exemple : la position du ragondin)

 

Rigolo : toi même !

 

Rivage : bord de l’océan, le rivage est l’endroit propice aux rêveries solitaires et à la mélancolie…

 

Rococo : type d’homme, mi Roco mi  drôle de coco, ( apparemment très apprécié de Soène…chut ne le répétez pas)

 

Rodéo : Voir Roco(co) ou Ragondin.

 

Rose : couleur des éléphants, des fraises Tagada, des histoires à l’eau du même nom et des princesses…avec des mots roses la vie n’est plus morose. Yo !

 

Roucouler : caresser celui ou celle qu’on aime en lui susurrant des mots doux et roses (chose que les hommes ne savent pas faire puisque cela fait deux choses en même temps, c’est juste un souci technique)

 

Rouleau : Ravage du rivage

 

Ruban : truc de fille qui se met dans les cheveux et qui sert à faire tourner la tête des garçons

 

Rubicond : Couleur de teint du blogueur ou de la blogueuse du Nord quand il  ou elle a passé 3 jours  sur les plages du Sud pour les vacances…

 

Rumeur : bruit du torrent qui se rapproche lorsque on fait une randonnée en montagne ou bien

bruit (pas toujours infondé) que l’on fait courir sur quelqu’un (voir Rococo)

 

Russe : Plusieurs ruses qui ont fini par se mélanger les pinceaux à force de promiscuité.

plumes de l'été

 

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 00:12

songeAllez  mon ange , bientôt l'heure des songes....encore quelques tours d'horloge...les aiguilles du temps sont comme nous, elles tournent en rond inexorablement…jusqu’à ce que le noir s’installe…ha le bruit exquis des hiboux et autres oiseaux de nuit.

 
Tu aimes ton pays des songes, je crois que je peux le comprendre même si chaque être humain est unique, et que chaque pays des songes est différent..

Le songe est la version poétique du rêve  et ce qui les différencie , c'est que le songe est majoritairement conscient alors que le rêve est la manifestation de l' inconscient.

Tu vois, moi ce que je préfère comme  moment de léthargie,  c'est quand je dors, le seul moment où les pensées  s'anesthésient. Je rêve très peu en dormant, enfin disons que je ne me souviens que très rarement de mes rêves mais quand cela arrive j'ai de la chance c'est presque  toujours des rêves d'une grande douceur.

Mais pour  en arriver là, il y a d'abord un premier temps où les pensées du jour se télescopent, souvent les pensées négatives, mélancoliques , les soucis, les blessures.
Puis un deuxième temps, justement celui des songes, celui où l'imaginaire chasse les pensées négatives et les soucis...suivant les soirs cette période est plus ou moins prolixe...elle peut être délicieuse ou frustrante. Elle est la frontière fragile et éphémère entre l'éveil et le sommeil, entre le rêve éveillé, fantasmé, assumé  et le rêve endormi, incontrôlable, quasi biologique.


Et cette période des songes peut être si belle qu'on aurait envie d'y rester toujours. C'est pas tous les soirs ainsi bien sur, mais cela arrive parfois. C’est un fil , un équilibre instable, un instant fragile que l’on saisit parfois, bien trop rarement.

J'ai toujours été fasciné par l'idée qu'on puisse un jour arriver à programmer ses rêves nocturnes, programmer son sommeil paradoxal en quelque sorte. Cela ferait un sujet de film fantastique j'en suis certain : programmer ses rêves c'est réaliser une  vie réelle parallèle , c'est savoir comment faire ensuite pour vivre sa première  vie  le jour....le héros du film voudrait-il ne  faire que dormir et dormir encore pour réaliser ses rêves les plus fous ou bien s'en lasserait-il et au final reprendrait il  goût à sa vie de tous les jours…si je savais écrire je raconterais cette histoire là.

 Et Toi,  mon ange, à quoi songeais tu là  tout de suite ?

Quoi....qu' est- ce que c'est ?  Où suis-je ? Avec qui suis-je en train de parler ?

J'ai dû faire un songe...le songe d'une vie rêvée...un ange est passé…


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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 15:00

love song

 

« This is a not a love song » est la troisième roman de Jean-Philippe Blondel que je lis en quelques mois…et je ne suis jamais déçu par ses mots. Ce livre faisait partie du Swap de printemps.

 

Voici le point de départ de l’histoire : La quarantaine conquérante, marié à une fille de la grande bourgeoisie britannique, Vincent dirige à Londres une chaîne de restauration en plein essor. Pour cela, il a dû fuir : la France  et sa province engourdie, ses parents et leur pavillon 'qui craint', son frère et sa vie étriquée, et surtout son meilleur ami, dont il n'a plus jamais pris de nouvelles. Jusqu'à ce mois de juillet où il revient dans sa ville natale pour un séjour d’une semaine en solo dans sa famille…

 

Ce livre dresse le portrait d’un homme contraint à l’exil par l’étouffement familial et une enfance ratée et qui lors de son retour, va devoir se confronter à la vérité, celle qu’il a fuit jusqu’ici. Et la force du livre de Blondel, est cette quête de vérité, sans concessions ni fioritures.

 

On retrouve les thèmes habituels chez Blondel  de l’amour (notamment le trio), l’amitié, le renoncement, la solitude…et comme souvent on arrive facilement à d’identifier facilement à l’un ou à l’autre des personnages.

 

J’avoue avoir eu du mal à rentrer dans  le premier tiers de l’histoire, « This is not a love song » me semble moins fluide et percutant que « Accès direct à la plage » ou « Et rester vivant ».

 

Il reste le style de l’auteur, à la fois touchant, sobre, vif, par fois drôle et toujours ancré dans l’humanité.

 

 «  Parfois, les enchaînements d’une existence manquent de fluidité et de cohérence. Il y a comme une sorte de fatalité à l’œuvre qui fait qu’on ne peut rien pour les gens qui vous sont le plus proches. »

 

«  Quand le danger menace, quand les questions sont trop nombreuses. Courir. Sentir les muscles se crisper parce qu’ils n’ont pas été sollicités depuis des années…le cœur qui se met à battre plus fort dans la cage thoracique. Courir et vider les images et les phrases qui peuplent la mémoire. Courir et se dire qu’il fait chaud. Courir et se sentir vivant.»

 

«  Est-ce qu’on reste responsable des gens avec lesquels on a vécu, une fois que notre histoire commune s’est terminée ? Est-ce qu’on se doit d’accompagner ceux qui nous ont accompagnés, doucement, jusqu’à la porte  de sortie de notre existence pour que leurs fantômes ne vienne plus jamais s’interposer ? »

 

«  Elle parvenait à prendre des vessies pour des lanternes et sa maison pour un havre de paix. Sa famille pour un agglomérat cohérent d’êtres humains aimants et tolérants. Papa est en haut qui fait du gâteau. Maman est en bas qui fait du chocolat. Le grand frère et sa belle-sœur sont à la cave et baisent dans les betteraves. »

 

Ce que j’aime chez Blondel c’est sa quête vers l’humain, la vérité et sa façon de faire éclater les conventions et l’hypocrisie, particulièrement au niveau familial et sentimental.

 

A découvrir si vous ne connaissez pas cet auteur, " This is not a love song " est parfait pour les vacances !

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 10:24

Mind The Gap

 

Aujourd’hui, 5 juillet 2012, ce blog à un an. J’avais prévu de faire quelque chose de particulier, un petit concours ou un petit jeu avec la publication d’ une photo de Moi nu en relief  ( ha le staff d’Over blog  me dit  dans mon oreillette  que c’est pas une bonne idée vu le faible nombre de visites).

Bon de toute façon j’ai horreur des anniversaires qui représentent au final  un an de vie en moins.

 

Alors je vais simplement tirer un petit bilan de cette expérience enrichissante et en profiter pour vous dire un grand merci à vous tous , chers lecteurs et lectrices, je ne vais citer personne pour n’oublier personne.

 

J’ai créé ce blog il y a un an pour des mauvaises raisons, à savoir chasser l’ennui et combler un manque. Mes 2 premiers articles furent sur Londres et un livre de Jonathan Tropper.

Au départ, j’avais 2 ou 3 visites par jour dont la mienne…

Et puis j’ai commencé à aller sur d’autres blogs, à écrire d’autres articles  et la mayonnaise est montée tout doucement. C’est devenu un vrai plaisir .

 

J’ai publié 150 articles , eu près de 8000 visites, 1100 commentaires et  rédigé 1100 réponses.

Ce n’est  pas énorme mais je ne veux pas que le blog devienne une contrainte et prenne beaucoup de temps, je fuis les contraintes…alors ces chiffres me conviennent car derrière ces statistiques il y a des êtres humains.

 

Alors qu’est ce que ce blog m’a  vraiment apporté depuis un an ?

 

D’abord il  m’a permis de m’exprimer, de livrer mes mots, de ma lâcher un peu  et de me rendre compte que les mots font partie intégrante de moi. J’ai découvert des livres, je me suis mis à écrire des textes courts à travers les ateliers littéraires, et j'ai  même écris 3 petites nouvelles  et qui sait peut être un jour, j’écrirai davantage. Mon salut est dans les mots je le sais.

 

Ensuite, il m’a permis de vous croiser vous, lecteurs et surtout lectrices et de partager nos ressentis sur les sujets qui nous touchent. Il y a une quarantaine de personnes qui viennent ici dont une vingtaine très régulièrement. De même, je suis assez régulièrement  une vingtaine de blogs et j’y prends beaucoup de plaisir.

Je prends  également beaucoup de plaisir aux petits échanges hors blog avec certaines lectrices, pas beaucoup,  mais elles se reconnaîtront, une en particulier…

 

Enfin et surtout, ce blog m’a permis de croiser la route d’une personne qui aujourd’hui compte beaucoup pour moi…preuve que les amitiés dites virtuelles sont bien réelles. Je ne la cite pas, j’ai dit plus haut que je ne citais personne…mais c’est un bonheur que de pouvoir autant partager avec toi, sache-le…

 

Du fond du cœur, merci à tous et à toutes, et je n’oublie pas les rares proches qui me suivent depuis les débuts de ce blog. (là non plus je ne cite personne)

 

Rendez vous peut être dans un an ou peut être pas…tant que je prendrai du plaisir à bloguer je le ferai !

Je vous embrasse.

MTG.

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 00:12

djCoucou.

 

Voyant qu'un tag tournait en ce moment pour mettre en lumière la chanson de l'été, j'ai eu l'idée (ou plutôt j'ai piquée l'idée car j'en manque ces temps ci)  de proposer une petite série de chansons de l'été...à ma manière.

 

Voici le volume 1 de ma play list et aujourd'hui on danse...

 

Matmatha : Lambé.

 

Hé oui l'été j'ai toujours envie d'aller en Bretagne pour voir l'océan, les maisons en pierre et les hortensias, les crèpes et les galettes, le cidre et le bretons...les falaises et les landes, le soleil après la pluie...un jour j'y vivrais peut peut être ou pas loin allez savoir...

Et puis cette chanson est géniale car on peut décliner les paroles à l'infini...raconter n'importe quoi après un peu trop de chouchen.

 


 

 

Robert Miles : children

 

Morceau mythique de la dance des années 90, maintes fois copié et jamais égalé. Ce morceau est construit comme un rêve, des premiers soubressauts jusqu'au réveil en sursaut...il y a le piano...je savais presque le jouer au synthé à une époque. Il y a des versions tout piano sans BPM sur Youtube pour les allergiques . J'adore Children, je l'écoute tout le temps...allez vous pouvez  zapper mais s'il y a au moins une personne qui écoute j'ai mis la version originale longue  de l'album...fantastique!

 

 


 

 

Dalida : Monday Tuesday

 

Artiste adulée et rescucitée sans cesse par son frère Orlando, j'aime beaucoup certains de ces morceaux (notamment "Il venait d'avoir 18 ans"...écrit par Pascal Sevran qui pour moi était  le prototype du con suprême...comme quoi...) mais "Laissez moi danser" l'un des morceaux incontournables du disco...ça le fait toujours Dalida en robe paillette et ce morceau basique est immortel...

 

 


 

 

A bientôt pour le volume 2 (un été pour faire l'amour...les slows qui tuent)

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 00:12

"Buffles

 

La patience des buffles sous la pluie"  est difficile à chroniquer car il s’agit d’une succession de 69 textes courts, très courts même parfois: un condensé sur l’amour, le couple, le temps qui passe et la vacuité de l’existence. Je ne suis pas expert en littérature mais pour moi il ne s’agit pas de nouvelles mais d’un ensemble de regards croisés d’un homme et d’une femme, (ou plusieurs) qui se sont aimés, disputés, déchirés, quittés…

 

J’ai beaucoup aimé car  David Thomas à un style très agréable et percutant, certains textes sont vraiment drôles avec une petite pointe de férocité au passage. Je lui trouve un  lointain lien de parenté avec Frédéric Begbeider en moins désespéré, moins provocant, moins obsédé sexuel et beaucoup plus iconoclaste.

 

«  Je crois qu’on commence à vieillir le jour où l’on craint de vieillir et je ne veux pas vieillir car je n’attends plus rien de la vie. Non pas qu’il ne m’arrivera pas de belles et fortes choses, il n’y a pas de raison que je sois épargné, mais je n’espère plus rien ».

 

C’est un livre léger et frais comme une brise d’été qui à l’avantage de faire rire ou sourire tout en faisant réfléchir à sa propre vie car sa légèreté  n’est jamais gratuite.

Il est en effet assez facile de s’identifier aux personnages à un moment ou un autre du livre et bien souvent on rit jaune devant cette mise à nu...

 

"La patience des buffles sous la pluie" (quel titre remarquable au passage) est un petit livre que j'aimerai  relire à l’occasion et c’est aussi un livre que j'ai envie de faire découvrir.

 

La critique principale selon moi est que les textes sont très inégaux et je trouve que le premier tiers du livre est génial, le deuxième pas mal et la fin un peu fade. Mais je suis  globalement enchanté d’avoir découvert ce livre (voyageur) grâce à Asphodèle qui en parle ici.

 

Je vous laisse avec l’intégralité du texte qui m’ a peut-être le plus fait rire…ici on peut se le permettre étant donné qu’il s’agit de textes vraiment courts.

 

Perdu.

 

J’ai perdu ma femme parce que j’ai perdu ma libido. J’ai perdu ma maison parce qu’elle était au nom de me femme et qu’elle ma foutu dehors. J’ai perdu  dix ans de ma vie parce que j’aurais jamais dû épouser cette salope. J’ai perdu mon boulot parce que j’ai perdu ma femme et ma maison et que je devenais complètement chèvre. J’ai perdu ma voiture parce que j’avais perdu mon boulot et que j’avais besoin d’argent. J’ai perdu mes papiers parce que j’ai pris une énorme cuite et que je ne sais plus ce que j’ai fait. Et j’ai perdu les derniers billets qui me restaient parce que j’ai joué au PMU. J’ai misé sur un outsider. "Où va t-i l" il s’appelait, il était à vingt-sept contre un, j’aurais pu me refaire et repartir du bon pieds , mais bon, il a perdu, ce con.

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