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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 00:12

Titanic 1

 

J’ai revu TITANIC en DVD, quinze ans après sa sortie en salle où je l’avais vu deux  fois en quelques jours. Et bien dimanche soir, très difficile de trouver le sommeil après un tel film.


Je rappelle que c’est le plus gros succès de tous les temps en France avec 22 millions d’entrées et deuxième succès mondial de tous les temps après Avatar, du même réalisateur, James Cameron.

 

Titanic est une merveille cinématographique, une fresque sur un naufrage désormais mythique qui mêle des éléments historiques et une histoire d’amour sublime et passionnelle, à la vie à la mort entre Jack et Rose.

 

Jack c’est Leonardo Di Caprio, qui irradie l’écran de sa fougue et de sa jeunesse.

 

Titanic3

 

Rose c’est la talentueuse  Kate Winslet, avec des yeux éblouissants (que l'on retrouve alors qu'elle est une vieille dame centenaire)  et une présence qui crève l'écran.

 

Titanic2

 

Le couple parfait de cinéma...

 

Titanic leur a donné une reconnaissance mondiale, ils auraient pu mal tourner ensuite mais l’un et l’autre font une carrière impressionnante. Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu de mauvais films avec Leonardo di Caprio ou KatebWinslet.

 

Quant au film en lui-même, James Cameron a réussi à captiver le spectateur pendant plus de trois heures et même en DVD à la télé (sans home cinéma) , on est scotchés par ses images . Je regrette simplement de ne pas être retourné voir la version 3D ressortie l’année dernière pour les cent ans du naufrage.

 

Il y a des scènes qui sont vraiment magiques dans ce film, beaucoup d’émotion à défaut de suspense puisqu’on sait dès le début du film que Rose a survécu et l’on comprend vite que Jack y laissera sa peau.

En principe il y a toujours des happy end dans les films à grand spectacle américains…mais ici il est en demi-teinte le happy end, c'est le moins qu'on puisse dire 

 

La force de Cameron est d’arriver à magnifier une histoire d’amour au sein d’un film catastrophe.

 

Bref j’ai adoré revoir Titanic et je me demande pourquoi j’ai attendu si longtemps pour le faire…

 

Et vous vous l'avez vu et aimé?

 

PS : Céline Dion ne chante que sur le générique de fin et n'était pas sur le bateau en 1912. On ne peut donc pas accuser le capitaine d'avoir volontairement heurté l'iceberg pour éviter de l'entendre...

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 00:12

stategie de la poussetteJ’ai vu «  La stratégie de la poussette » qui est le premier long métrage réalisé par Clément Michel.

 

Thomas s’est fait plaquer par Marie, à force de ne pas s'engager suffisamment aux yeux de la jeune femme.

Un an plus tard, toujours inconsolable, il se retrouve par hasard avec le bébé de sa voisine sur les bras, qu’il devra garder quelques jours le temps que la voisine en question rentre de l’hôpital.
Il va alors se servir de cet enfant pour reconquérir Marie, la femme de sa vie...mais va devoir s'en occuper alors qu'il n'a jamais tenu un bébé dans ses bras...

 

La stratégie de la poussette est une comédie romantique sans prétentions mais réussie. On a l’impression que le film dure quinze minutes, c’est rythmé, pétillant, on sourit presque tout le temps et on se marre franchement à de nombreux moments. C’est un super petit film, une comédie jeune à la Française sans être branchée ou branchouille ce qui est pire.

 

Thomas est joué par Raphaël Personnaz que j’ai trouvé vraiment drôle, surtout dans le comique de situation et les expressions du visage. Son personnage est vraiment réussi.

Mesdames, si jamais cet acteur souffrait d’une maladie rare lui rendant l’impossibilité absolue de prendre seul sa douche, je parie que certaines iraient lui tenir compagnie…c’est lui Raphaël Personnaz:poussette acteur

 

C’est le complice à la télévision et meilleur ami dans la vie de Charlotte le Bon qui incarne Marie…c’est elle Charlotte Le Bon:poussette actrice

 

Encore elle...charlotte1 Toujours elle...

charlotte 2 Asphodèle m’a dit que je ne  mettais pas assez de photos sur mon blog je m’exécute…hum hum la mauvaise foi masculine dans toute sa splendeur...

 

Ceux qui me suivent ici savent que je sui suis hyper fan de cette jeune franco-canadienne, découverte lorsqu’elle était Miss météo sur Canal plus, il y a maintenant trois ans.

 

C’est sa première tête d’affiche après avoir joué dans le dernier Astérix (que je n’ai pas vu…pas envie de me taper deux heures juste pour entrevoir Charlotte Le Bon) en attendant le la voir dans «  l’écume des jours » en 2013 . Elle a déjà tourné trois autres films puisqu’elle est très demandée au cinéma.

 

Bien sur elle est très bien dans ce rôle, mais j’ai du mal à être objectif. Toutefois, notez bien qu’au départ j’y allais simplement de manière contemplative parce que toute la beauté du monde s’est concentrée sur cette jeune femme et  qu’aucune autre ne  la  détrônera de son statut de plus belle femme du monde selon moi...

 

Au final, j’en ai presque oublié qu’il s’agissait de Charlotte le Bon et je me suis laissé embarqué par ce film léger et drôle. Un très bon moment au cinéma avec La stratégie de la poussette.

 

Juste pour le kiff, même s’il faut faire table rase du passé, une petite météo déjantée de l’époque du Grand Journal où excellait la miss Le Bon...depuis c'est plus pareil. Bouh je suis triste...

 

Une autre météo déjantée...
 

Et une petite dernière...

 

Et pour ceux et celles qui voudraient en savoir plus sur Charlotte Le Bon actrice, cette interview réalisée par Allociné en décembre dernier.

 

lnterview

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 00:12

Anna K

 

Je viens de voir l’adaptation d’Anna Karénine au cinéma, réalisée par Joé Wright avec Keira Knightley dans le rôle d’Anna. Et bien je suis déçu par cette adaptation : pour moi le réalisateur Anglais dont j’avais beaucoup aimé l’adaptation d’Orgueil et Préjugés en 2005 (avec Keira Knightley), est un peu passé à coté de son film.

 

Je reprochais au livre de Tolstoï de ne pas assez mettre en vedette Anna Karénine mais dans le film, seule la relation entre Anna et Vronski est mise en valeur. Or le livre fonctionne sur l’opposition entre un couple marié conventionnel  (Lévine et Kitty) et un couple adultère  (Anna et Vronski), l’opposition entre la raison et la passion.

 

Pourquoi pas. Mais alors il fallait sublimer cette histoire d’amour et le réalisateur n’y parvient pas. Pas plus qu’il ne parvient à peindre une fresque sur la Russie des années 1880.

 

Je loue le fait qu’il ait voulu apporter une originalité dans le traitement du film mais ses partis pris de mise en scène m’ont énervé. Les chapitres et les scènes du film sont des actes de pièces ou de ballets russe : tout dans la forme et pas grand-chose sur le fond. Et encore, j’ai eu bien souvent  l’impression de décors en papier mâché.

 

Les dialogues (ou du moins leur traduction en français puisque je ne maîtrise pas l’anglais) sont parfois d’une niaiserie totale.

 

Ceux qui n’auront pas lu le livre  auront peut être du mal à suivre. La seule chose évidente depuis le début, c’est qu’Anna finira par se jeter sous une locomotive tellement Joe Wright insiste lourdement sur ce point.

 

Bref, je suis dur mais parce que je suis déçu. Il faut reconnaître qu’il a essayé d’apporter quelque chose de neuf par rapport à d’autres adaptations, qu’il y a des trouvailles de mise en scène, que le rythme est bon et qu’on ne s’ennuie pas souvent (contrairement au roman qui a des longueurs terribles...)

 

Si Jude Law est assez insipide, Keira Knightley sauve le film même si elle ne parvient pas à magnifier le personnage d’Anna. Kate Winslet l’aurait fait,  mais physiquement elle ne correspond pas à la description du personnage de Tolstoï.

 

Et maintenant, j’ai hâte de voir un autre film anglais qui propose une adaptation des Hauts de Hurlevent…je vais y aller avant la fin de l’année…

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 00:12

twilight

 

Au départ, c’est La Douce qui est fan de la série Twilight : elle m’a lu des extraits des livres de Stéphenie Meyer le soir avant de dormir, de manière décousue, mais suffisamment pour que je m’intéresse aux personnages et à l’histoire.

 

Je n’ai pas eu envie de lire les quatre tomes de la saga, vendus à plus de cent  millions d’exemplaires dans le monde, mais j’ai regardé le premier film et bizarrement il m’a plu. Je n’ai pas vu passer les deux  heures et le coté guimauve sentimentale un peu nunuche ne m’a pas gêné.

Et puis, j’ai regardé les trois autres films en DVD et nous avons été voir Twilight 5 au cinéma qui clôture les aventures de Bella Swan et Edward Cullen.

 

Mais qu’est ce qui peut bien expliquer un tel attrait du public qui dépasse le cadre des adolescents.

 

Je crois simplement que Twilight est une histoire d’amour forte, au départ  impossible (Edward étant un vampire et Bella un être humain).

Or, non seulement l’amour interdit devient possible mais en plus il est éternel, puisque les deux héros de Stéphenie Meyer sont condamnés à la jeunesse éternelle. Et pour moi ce n’est rien d’autre que le mythe de l’amour passionnel qui dure toujours qui explique l’engouement du public. On voudrait sûrement être à leur place, plus ou moins inconsciemment.

 

Et puis, le personnage d’Edward Cullen symbolise l’amour idéal pour les jeunes femmes. Il est amoureux fou de Bella, la protège de tout et contre tout grâce à ses supers pouvoirs. Edward a plus de cent ans, il est d’un autre siècle, il a des manières très chevaleresques, c’est une sorte de vampire galant et attentionné, l’amour idéal des jeunes filles en fleur ou des jeunes femmes rêveuses.

 

Leur relation est assez peu charnelle finalement et je crois que paradoxalement cela fait fantasmer les lectrices et spectatrices car cet amour reste ainsi un idéal.

 

Je crois que pour les hommes, inconsciemment, Edward Cullen  ou Jacob  Black (l’ami amoureux transis de Bella,  loup–garou de son état) représentent chacun à leur place un modèle à atteindre…et que l’on n’atteint pas.

 

Au final, tout le monde s’y retrouve et peut adhérer à cette série (produite par Stéphénie Meyer en personne)  même si elle s’adresse surtout aux jeunes femmes.

                       

Et Toi La Douce, si tu nous parlais de la saga Twilight ?

 

« J’étais à peu près certaine de trois choses. Un, Edward était un vampire ; deux, une part de lui – dont j’ignorais la puissance – désirait s’abreuver de mon sang ; et trois, j’étais follement et irrévocablement amoureuse de lui. »

 

Voilà, l’histoire est posée et moi, je me suis laissée embarquer dans cette histoire « d’amour impossible mais on y croit quand même », comme une ado de quinze ans.

 

Ma folie Twilight a commencé en regardant vaguement le premier film, en me demandant pourquoi ces acteurs déchaînaient les foules d’ados (ou pas) à la sortie de chaque épisode de la saga (certainement pas seulement pour leur jeu moyen, m’étais-je étonnée.)

 

Et puis, j’ai compris doucement…. Au bout d’un quart d’heure en fait : j’étais piégée !

 

Il fallait que je connaisse la suite de l’histoire : j’ai avalé les trois autres films en une semaine et dévoré les quatre  tomes en quelques semaines.

 

Comme tu l’as dit un peu plus haut MTG, l’histoire d’amour entre Bella et Edward, nous replonge dans des émotions d’adolescents, des rêves d’amour éternelle, de prince charmant.

 

Moi aussi, j’aime la guimauve : elle est encore plus présente dans les livres, je trouve.

 

Entre les livres et les films, mon cœur ne balance pas tant que cela : les livres ont incontestablement ma faveur. (même si Robert Pattinson, Kristen Stewart et Taylor Lautner essaient de nous envoûter tout au long des 5 films).

 

Comme souvent dans les adaptations cinématographiques, le lecteur est un peu frustré de ne pas redécouvrir tout ce qui est présent dans le livre…mais bien évidemment, comme faire pour TOUT retranscrire ? C’est impossible.

 

Stéphenie Meyer nous raconte une histoire d’amour plus forte que tout, mais surtout colorée d’êtres surnaturels. Elle invente un monde teinté de légendes indiennes, elle décrit les us et coutumes de ces vampires « végétariens ».

 

Le voyage vers un monde inconnu, mystérieux, dangereux, sensuel, imaginaire : un bon petit cocktail quoi !

 

Cette saga m’a fait vibrer, rêver, trembler, stresser (encore hier au ciné !)

 

Comme dirait l’ado au fond de moi…. J’ai vraiment kiffé !

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 00:12

lettreJ’ai eu la chance de voir  un spectacle de théâtre intitulé « Derniers cris d’amour » proposé par la compagnie « Fées et gestes » basée en Ariège.

 

Le couple de comédiens interprète avec brio les dernières correspondances amoureuses de personnages célèbres. Ils se sont aimés, jurés un amour éternel, à la vie, à la mort… puis ils se sont quittés, perdus de vue, ont été séparés par la vie, par la mort, par les hommes, par une guerre….. Leur dernier lien : une lettre… lettre de rupture, d’excuses, d’adieu, d’absence.

 

Un florilège de ces « écrits-cris d’amour » réunit dans le même spectacle Alfred de Musset, Georges Sand, Gustave Flaubert, mais aussi Katharine Hepburn, Serge Gainsbourg,  Guillaume Apollinaire, Cyrano de Bergerac et d'autres encore.

 

Le spectacle  original et réussi commence  par la dernière lettre d’amour de Juliette Drouet à Victor Hugo : il aura fallu cinquante  ans d’amour et 18000 correspondances avant d’arriver à cette ultime lettre.

J'en au déjà parlé ici.

 

Il y a aussi l’une des très rares  lettres d’amour écrite par Alain Fournier à Yvonne de Quiévrecourt, amour impossible et unique qui lui inspirera son unique roman « Le Grand Meaulnes » publié en 1913. Je ne connaissais pas du tout cet homme, je lirai sûrement un jour ce livre...

 

Après ce spectacle, une multitude de questions me viennent à l'esprit:

 

Ce qu’on pense être la dernière lettre d’amour est–elle vraiment la dernière ?

 

Et si l’on sait que c’est la dernière lettre, que peut-on bien écrire alors?

 

Les mots d’amours sont-ils éternels ?

 

Ce que l’on écrit à un instant T est-il toujours vrai quinze ans plus tard ? S’il l’on a aimé et que l’on aime plus peut-on reprendre ses mots et ses sentiments ?

 

Dans ce spectacle, les comédiens dévoilent une part d’intimité de personnages publics mais dans le privé, c’est presque un viol de lire les mots échangés entre deux personnes puisqu'ils  ne concernent qu’eux-mêmes.

 

En effet, peut-on partager des mots d’amour qui sont  par essence uniques et égocentrés ?  

 

Et puis que deviennent les lettres d’amour quand leur destinataire a disparu ?

 

Peut-on léguer des mots à ses ascendants s’il l’on a eu la chance d’en avoir, comme un témoignage de ce que fut la personne disparue, à travers le prisme de celui ou celle qui l’aimait ?

 

Les emporte-t-on avec nous définitivement ? Les brûle-t-on ? S’évaporent-ils d’eux-mêmes comme si la bulle autour de l'être aimé disparaissit avec lui?

 

Si vous avez un avis alors écrivez moi…

 

 

 

 

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 00:12

rouille

 

Jacques Audiard est généralement encensé par la critique et les spectateurs et son dernier opus sorti en mai dernier et présenté en compétition au festival de Cannes , «  De rouille et d’os » n’échappe pas à la règle: critiques élogieuses excepté pour les Cahiers du cinéma et près de deux millions d'entrées France.

 

J’avais par le passé beaucoup aimé  « De battre mon cœur s’est arrêté » et «  Sur mes lèvres ».

 

Voici le début de l’histoire :  Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.
A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone.
Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose.
Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.
Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes.

 

De là s’installe la relation entre Ali et Stéphanie et le film pose notamment  la question du handicap et de la relation amoureuse. Seul les cabossés de la vie peuvent aider les cabossés de la vie, ce n’est pas nouveau mais le film se construit ainsi.

 

Le ton du film est sobre, les dialogues limités et la mise en scène de jacques Audiard est modeste , assez simple, sûrement trop pour avoir été primée à Cannes.

 

Ce film n’a rien de révolutionnaire, il est simplement réalisé  sans concessions : il  incarne la violence de la vie. Certains passages mettent vraiment mal à l’aise, d’autres sont émouvants et au final les deux heures passent très vite. Malgré tout, je ne suis pas totalement emballé par «  De rouille de d’os », la fin du film est prévisible, trop rapide et joue un peu trop sur la corde sensible du spectateur.

 

Marion Cotillard est une fois de plus magnifique dans ce rôle et confirme sa place de grande parmi les grandes. Je me souviens l’avoir vue lors de l’avant première d’ « Un long dimanche de fiancailles  de Jean-Pierre Jeunet », son premier vrai rôle au cinéma et Marion Cotillard m’avait parue sensible, humble, réellement émue, presque tremblante,  très reconnaissante envers le public.

 

Mathias Schoenearts, acteur belge, est très convaincant dans son rôle de boxeur rempli de bleus à l’âme. 

 

La bande son est très actuelle (avec même Katy Perry)  et la réalisation efficace, sans gras ni temps mort.

 

En résumé, j’ai vu un bon film qui n’est toutefois pas le meilleur de Jacques Audiard.

 

 

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 00:12

Quand je serai petitUne fois n’est pas coutume, La Douce sort sa plume, ou plutôt son clavier pour venir agrémenter le blog de MTG d’un petit billet.

En effet, MTG m’a proposé ce petit exercice et c’est en « Guest-star » que je saute sur l’occasion. (Oui MTG….c’est moi la star aujourd’hui)

 

Je n’ai pas l’habitude d’écrire…. J’ai plus l’habitude d’être de l’autre côté, du côté de la lectrice ou de la spectatrice.

 

Pourquoi se prêter à ce petit jeu aujourd’hui ?

 

Parce que j’ai vu le dernier film réalisé par Jean-Paul Rouve : « Quand je serai petit » et que j’ai eu envie de vous faire partager mes impressions.

 

Que vous dire de l’histoire, sans trop en dire…

 

Mathias, 40 ans file le parfait amour avec Ana, son épouse, avec qui il a eu une adorable fille, Philippine.

 

Lors d’une croisière, Mathias, 40 ans, croise par hasard Mathias, 10 ans.

Mathias, 40 ans, est troublé par cette courte rencontre. En effet, Mathias, 10 ans, ressemble comme deux gouttes d’eau à l’enfant qu’il a été.

 

Au fur et à mesure du film, on apprendra que ces deux-là ont le même prénom, que ces deux-là ont le même nom de famille, que ces deux-là ont une cicatrice sur l’arcade sourcilière et finalement que ces deux-là connaissent la même enfance. Trop de similitudes pour laisser place au hasard !

 

Mathias, 40 ans, va se lancer à la recherche du petit garçon et par là même à la recherche de son passé, de ses rêves d’enfant, de son rêve d’enfant, allant jusqu’à bouleverser par là même la stabilité de son couple.

 

Outre le paradoxe temporel proposé dans ce film, c’est avant tout un éventail d’émotions que nous invite à visiter Jean-Paul Rouve.

 

Le jeu de Jean-Paul Rouve et de Miljan Chatelain (Mathias, 10 ans) est renforcé par la présence de Benoît Poelvoorde, Miou-Miou, Claude Brasseur (et non pas Georges Brassens… il n’était pas dispo ;-D ), Gilles Lellouche mais aussi par Arly Jover que je ne connaissais pas.

 

Heureusement que je n’ai pas lu aucune critique sur ce film avant d’aller le voir : certaines m’auraient découragée.

Libre de tout préjugé, j’ai donc absorbé ce film façon « brut de pomme » et la finesse des émotions, la tendresse et la nostalgie qui en ressortent m’ont particulièrement touchée.

 

Avec ce film, Jean-Paul Rouve nous propose de faire le chemin à l’envers. Que ferait-on si on pouvait revivre notre enfance ? Peut-être pourrait-on franchir plus facilement le pont qui relie notre enfance à notre vie d’adulte… une vie où on ment aux enfants, pour leur épargner des peines qui les poursuivront bien longtemps.

 

J'ai vraiment apprécié ce film original et léger...

 

 

 

 

 

 

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 00:12

indian palace

J’ai vu Indian Palace de John Madden et j’ai adoré ce film…anglais évidemment, traité sur fond de comédie mais abordant des sujets plus graves avec beaucoup de sensibilité : l’amour, les sentiments, la vieillesse et la difficulté de vivre au fur et à mesure que l’on prend de l’âge.

 

L’idée de départ du film est la suivante.

L'Angleterre n’est plus faite pour les seniors, même la retraite se délocalise ! Plusieurs retraités britanniques coupent toutes leurs attaches et partent s’établir en Inde, dans ce qu’ils croient être un palace au meilleur prix. Bien moins luxueux que la publicité ne le laissait entendre, cet hôtel géré par un jeune Indien enthousiaste, est délabré, à l’image des cœurs de ces anglais expatriés. L’un fuit le deuil, l’autre sa famille, un autre vient rechercher l’amour de sa vie avant de mourir…

 

Le film fonctionne sur l’idée qu’on peut vivre, repartir, être en accord avec soi même et recommencer à aimer à tout âge de la vie.

 

Ces britanniques vivent le choc des cultures an arrivant en Inde et en côtoyant avec plus ou moins de bonheur les habitants et leur façon de vivre diamétralement opposée à la leur.

Ils sont tous à la recherche d’eux-mêmes et l’Inde leur permettra peut être d’être enfin en accord avec eux-mêmes.

La photographie de la société indienne proposée par le réalisateur est  très réussie et jour un rôle crucial dans l’histoire.

 

Les acteurs (aucune star dans ce film) sont tous très bons .On s’attache aux 6 personnages, chacun à la recherche de lui-même et de sa vérité, chacun se battant à sa manière pour ne pas sombrer. Le ton est léger, certaines répliques sont très drôles, parfois féroces, faites de cet humour anglais sans équivalent mais le but de ce film n’est pas de déclencher une franche rigolade mais de dégager une espérance auréolée d’humanité.

 

J’ai beaucoup aimé Indian Palace (qui est l’adaptation d’un roman d’une certaine Déborah Moggach, auteur anglaise à succès) , on ne voit pas passer le film, on rit, on a les larmes aux yeux et en sortant on a la banane : ce film réconcilie avec le temps qui passe et la peur de vieillir…je le conseille à tous et tous les âges…et en V.O of course. 

 

"Le seul échec dans une vie c'est de ne pas avoir essayé"...tant qu'on essaye il y a de l'espoir...arrêtons de nous fuir et d'avoir peur...tel est le message de ce film que j'ai beaucoup aimé.

 

 

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 17:20

le prenomJ’étais parti pour voir « Sur la route », adaptation du célèbre roman éponyme de Kerouac  (que je n’ai pas lu bien évidemment) et finalement j’avais envie de rire et je me suis rabattu sur «  Le prénom », comédie française adaptée d’une pièce de théâtre ayant remporté un gros succès public : les réalisateurs du film sont les auteurs de la pièce.

 

Voici le début de l’histoire : Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance.
En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos : le dit prénom que je ne révèle pas pour ceux qui auraient envie de voir le film est en effet très connoté…

 

De là, le dîner de famille part en vrille et les histoires, secrets et autres bassesses familiales remontent à la surface et viennent dynamiter la réunion de famille. J’adore quand on tape un peu sur cette institution surtout quand c’est drôle

 

Ainsi,  j’ai beaucoup aimé cette comédie et j’ai beaucoup ri...décompression assurée.

J’avais vu la bande annonce et j’avais un peu peur que tous les bons mots soient dedans mais j’ai été très agréablement surpris.

 

Le principal défaut du film est aussi son principal atout : c’est du théâtre filmé donc on retrouve l’unité de temps, de lieu et d’action mais les dialogues sont savoureux et  font  souvent mouche, sont parfois corrosifs et méchants même si à mon humble avis, il fallait aller plus loin et flirter avec le carrément très politiquement incorrect.

 

Les acteurs sont très bons (Patrick Bruel, Valérie, Benguigui, Charles Berling…) et on passe un très bon moment, avec peu de longueurs jusqu’à la chute finale (dans tous les sens du terme).

A noter , en début du film, la présentation des personnages individuellement, à la façon de Jeunet dans Amélie Poulain mais en beaucoup  moins bien…

 

En résumé," Le prénom" est  une comédie à voir sauf si vous êtes allergique au vaudeville à la française et qui peut plaire à tout âge, il y avait dans la salle, des gamins, des jeunes couples, des quadras, des mamies…et tout le monde riait, pas toujours au même moment mais chacun je pense y a trouvé son compte.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 00:12

adieux

 

En 1789, à l'aube de la Révolution française, au château de Versailles on continue de vivre dans l'insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s'enfuient, laissant la famille royale pratiquement seule. Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu'elle entend. Protégée par Marie-Antoinette d'Autriche, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu'elle vit à ses côtés. La jeune Sidonie voue une admiration et un amour sans bornes à la reine, laquelle est bien plus intéresses par la  belle Gabrielle de Polignac...

 

" Les adieux à la reine", entièrement tourné à Versailles raconte la petite histoire dans la grande histoire.

Ceci dit, même si le film  se base sur un roman, Marie Antoinette n’aurait pas eu de lectrice en réalité.

 

C’est plus une étude de mœurs qu’un film historique et au final une réflexion sur la passion amoureuse…un être aime un autre être qui aime un autre être : jusqu’où peut-on aller par fidélité pour une femme lorsqu’on est sa jeune lectrice et qu’on la vénère ? Une réponse assez  troublante au final.

 

J’ai bien aimé ce film, qui obtient de très bonnes critiques des professionnels et des beaucoup  moins bonnes du public. C’est vrai qu’il ne s’y passe finalement pas grand chose et que l’on peut rester sur sa fin mais personnellement je n’y ai trouvé aucunes longueurs.

 

J’ai découvert Léa Seydoux à cette occasion ( son nom vous rappelle peut être qu’elle est la petite fille du PDG de Pathé et la petite nièce du PDG de Gaumont…on imagine les repas de famille) et je la trouve très convaincante et très sensuelle , le rôle lui va bien.

 

Diane Kruger, alias Marie Antoinette s’en sort bien mais elle souffre de la comparaison avec Kirsten Dunst dans l’extraordinaire film de Sofia Coppola  « Marie Antoinette», autrement plus ambitieux et réussi que «  Les adieux à la reine ».

 

Virginie Ledoyen semble abonnée aux seconds rôles et d’ailleurs, la force du film repose en partie sur la multitude de second rôles.

 

A voir si vous vous intéressez à cette époque là ou à Marie Antoinette ou aux affres de l’amour…

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