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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 00:12

avion

 

Bob plane sur la plaine, he’s in love again…

Quand le ciel est clair, j’aime regarder les avions et leur traînée de poudre blanche, si agréable à l’œil et  tellement nocive pour la planète.

Quand je vois un avion lancé à 800 km par heure et voguant à 10000 mètres d’altitude, je me demande vers quel ailleurs il achemine ses passagers avec autant d’aplomb. Les possibilités d’ailleurs sont infinies. On rêve tous d'un ailleurs à un moment ou un autre.

 

Peut être un homme fuit-il son passé, un drame familial  ou un amour impossible et il se dit qu’ailleurs il prendra un nouveau départ, sans jamais se retourner ni rien regretter. Mais partir à l’autre bout  de la France ou du monde pour éliminer un chagrin d’amour ou la perte d’un frère ne suffit pas : si c’était le cas il faudrait réserver ses places 20 ans à l’avance et les aiguilleurs du ciel seraient les maîtres du monde. Bien sur, le changement de lieux et de repères est propice au travail sur soi que cet homme devra mener pour se retrouver. L'ailleurs est un plus qui permet de travailler sur soi plus sereinement , mais la fuite en elle-même ne changera rien à l’histoire. C’est un ailleurs interne que va  trouver ce passager et peu importe alors l’endroit de sa  renaissance.

  

Peut être que cette femme va revoir sa famille, si loin géographiquement et si proche dans son cœur: elle est à  la recherche de la source. Sans doutes qu’à mesure que l’avion perdra de la vitesse en négociant sa descente , son cœur à elle   battra de plus en plus vite.

 

Ce couple assis là juste à coté de l’issue de secours part vivre son histoire d’amour passionnelle et condamnée par les circonstances de la vie. Même si l’avion se crashe ils auront une chance d’être les premiers à s’en échapper afin que vive leur passion dévorante.

 

Cette femme là au fond de l’appareil  accompagne  probablement sa mère pour son avant dernier voyage vers l’ailleurs de sa jeunesse, celui là même qui lui a procuré les plus beaux moments de sa vie de femme et de sa vie d’être humain.

 

Ces hommes d’affaires blasés qui ne prennent même plus le temps de jeter un œil à travers le hublot pour assister au spectacle éternellement renouvelé du vol au dessus des nuages, au dessus des plus hautes montagnes, vers quoi volent-ils ?  Quelle tristesse de ne pas profiter de ce moment unique qui transcende les rêves et les espoirs. Le business rend aveugle et triste.

 

Voilà à quoi je pense lorsque je vois une trace de poudre blanche  violer l’azur au dessus de moi.

 

Simone de Beauvoir qui fit plusieurs fois des traversées de l’Atlantique (encore risquées à son époque) pour rejoindre l’homme de sa vie (pas Sartre qui fut l’amour de sa vie, son double spirituel, sa moitié intellectuelle et humaine, mais Nelson Algren) écrivit ceci à propose des voyages en avion et de cet amour à distance : «  l’avion est le seul mode de transport qui s’harmonise avec l’état du cœur : l’avion, l’amour, le ciel, la tristesse et l’espoir forment un tout ».

A chaque trajet en avion où les éléments le permettent, je ressens ce qu’elle a voulu dire.

Je vous souhaite de jolis trajets en Airbus…plutôt qu’en bus R.

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 12:08

orchestre

J’ai assisté la semaine dernière à mon premier concert classique à Vienne, dans une salle magnifique d’un des palais de la ville. Au programme, Mozart et Strauss. Déjà j’ai trouvé ça bizarre car je m’attendais à ce qu’ils jouent du André Rieu…a pas compris !

Bon je dois l’avouer, je n’ai pas ressenti la moindre émotion. Ce n’est pas une surprise, je savais que rien ne passait entre la musique classique et moi. Sans doutes un manque d’habitude ou d’éducation. J’ai quand même reconnu l’air de la pub Barilla et une autre pour une compagnie d’assurance dont j’ai oublié le nom…j’étais tout fier de moi….

 

Alors comme je ne vibrais pas au diapason des cordes des violons, j’ai observé et je me suis mis à penser à ceci : mais à quoi peuvent bien penser les musiciens, les chanteurs et le chef d’orchestre pendant qu’ils jouent leur musique ?

 

Première hypothèse, ils ne pensent à rien, ils sont dans la musique et ne pensent qu’à jouer, à la note qui va venir, au niveau d’intensité à donner dans leur interprétation. Ils n’exécutent pas, ils jouent, ils sont, ils donnent toute leur âme à leur musique ou à leur chant. Si c’est le cas, cela veut dire qu’ils arrivent au lâcher prise dans leur art et alors je les envie, je les déteste presque…

 

Seconde hypothèse, leurs concerts sont répétitifs , réglés comme du papier à musique (humour ha ha ), ils viennent à Vienne, exécutent leur partition , s’en vont puis re Vienne (humour bis ha ha ). Et dans ce cas à quoi peut bien penser le chef d’orchestre : à sa femme qui ne l’aime plus vraiment  mais qui reste avec lui un peu par habitude?

A quoi peut bien penser le premier violon, à la solitude de son salon depuis qu’il est seul et aux belles jeunes femmes qu’il a croisées dans les couloirs du palais et qui ne l’ont même pas regardé ?

A quoi peut bien penser ce joueur de trombone entre 2 parties de musique :  à sa maîtresse qui le rend dingue et à la mère de ses enfants qu’il ne peut se résoudre à quitter ? il retient son souffle mais jusqu’à quand ?

 

Tous ces ténors et ses chanteuses lyriques pensent-ils à ceux qu’ils aimaient et qu’ils ont perdus ? Leur voix montent-elles vers les cieux qui hébergent leurs amours disparues.

 

Dernière interrogation, à quoi riment les gestes du chef d’orchestre ? Les musiciens pourraient-ils jouer si ce dernier était soudainement pris d’une irrésistible envie d’aller dire je t’aime à sa dulcinée qu’il fait souffrir par son incapacité chronique à être heureux ?

 

Je ne sais rien sur toutes ces interrogations….je vais réécouter le seul morceau classique qui ait éveillé une vibration en moi : un adagio pour violon de Barber qui monte très haut dans les aigus…très très haut, là où les belles âmes viennent à sa rencontre….

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 15:57

artisteQui n’a pas rêve un jour d’être artiste, ou du moins d’avoir la fibre artistique.

On est pas tous d’accord pour considérer les arts mais comme c’est mon blog je décrète qu’il y a selon mois 3 arts majeurs : la peinture, la musique et l’écriture.

La peinture est pour moi le plus hermétique, le plus cérébral, le plus abouti. J’aurais adoré peindre. Au collège, pas de bol, nul en dessin , que des mauvaises notes, un calvaire. Impossible de dessiner ne serait ce qu’un bonhomme de neige…sans presque fondre en larmes et puis devant les peintures, je ne ressens pas l’émotion. Je peux aimer des tableaux, apprécier les couleurs mais c’est tout.

Donc ratée ma vocation de peintre. Je rêve qu’un jour quelqu’un qui m’aime ou m ‘apprécie m’offre un dessin, un tableau, quelque chose d’unique….une création rien que pour moi.

 

Je passe de la toile à la partition. Là j’ai un peu essayé de jouer de la musique. Je me suis dit que j’allais acheter un synthétiseur (car j’aime la musique électronique) et faire mon Jean Michel Jarre….Hé bien ce ne fut pas si simple. Certes j’arrivais à exécuter certains morceaux ou parties de morceaux, mais je reproduisais sans jouer, j’appuyais sur des touches sans comprendre la musique et sans grands résultats. Le musicien qui me donnait quelques cours ne m’a bien sur jamais dit que je n’étais pas doué mais c’était le cas. Pour moi, ça devait venir naturellement ou pas….c’est pas venu.

 

Il reste alors l’écriture. Quand on aime les mots et la lecture et que l’on est vraiment un littéraire, il arrive un moment où   se pose la question de l’écriture. Oui mais écrire quoi, comment et pour qui ? Mis à part mon courrier, de longs mails et les articles sur ce blog je n’ai jamais rien écrit. Ecrire pour moi c’est explorer les sentiments, c’est utiliser sa sensibilité et ses expériences de vie pour donner vie à une histoire, à des personnages, à des possibilités virtuelles et réelles en même temps.

 

Apprend-on à être écrivain ou est ce naturel ? A t –on un style inné ou se travaille t-il ? Plus je lis moins, j’ai envie de dire qu’il faut  travailler et que l’on finit par y arriver. Je n’imagine pas un écrivain comme quelqu’un travaillant à heures fixes, s’imposant des méthodes et travaillant et retravaillant les mots dans tous les sens. On peut le faire sur une chanson, sur un poème mais pas sur un bookin de 500 pages. Je ne peux pas imaginer David Foenkinos ou Anna Gavalda écrivant autrement que de manière fluide et spontanée. Je ne les imagine pas mettant des années pour aboutir à un roman. Je n’imagine pas Marc Levy ou Guillaume Musso (régulièrement laminés par les critiques) utilisant de simples techniques ou recettes ou méthodes pour écrire. Et là je ne parle que auteurs actuels à très gros succès.

 

J’ai peut être tort mais pour moi on est écrivain ou on ne l’est pas. Simplement je pense que certains sont des écrivains dans l’âme mais ne le savent pas alors que d’autres sentent qu’ils ne le sont pas mais travaillent d’arrache pieds pour arriver à l’être.

Alors voilà on peut avoir beaucoup d’imagination, une grande sensibilité, être un grand lecteur et un amoureux des mots, c’est pas pour cela qu’un jour on sera écrivain.

 

Vous aurez compris je crois que j’enrage de ne savoir ni peindre ni jouer de la musique ni écrire. Le blog que j’anime depuis peu et avec autant de plaisir  est un joli lot de consolation, il me  permet en effet de créer un univers  et de le partager avec vous, il me permet de transformer un vide existentiel en réalité virtuelle. C’est finalement peut être  la démarche de l’auteur avec ses lecteurs…mais la comparaison s’arrête là.

 

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 16:38

scarlettJe ne sais pas si le bonheur existe en tant que tel mais je pense que l’objectif dans la vie c’est d’être pleinement heureux . Cela signifie pour moi  un épanouissement personnel, à la fois intellectuel, spirituel et sentimental.

Je vois le chemin pour y parvenir, parsemé de petits cadenas dont il faut à chaque fois trouver la clé pour progresser, un peu comme à Fort Boyard sauf qu’on a pas à se taper les énigmes pourries du Père Fourras ni à aller chercher la clé en plongeant dans l’océan. Ceci dit c’est parce que jamais personne n’a  osé lui coller un bourre-pif au vieux…

 

Et là, je crois que j’ai enfin ouvert un cadenas supplémentaire : je crois que je suis en train de m’accepter comme je suis. Je sais rien de neuf à l’horizon….

Une des définitions possibles de l’amour est d’aimer l’autre comme il est, de l’accepter tel qu’il est et non comme on voudrait qu’il soit. J’ai une énorme chance, ma douce m’accepte et m’aime comme je suis.

Mais voilà, on a beau être aimé c’est pas pour cela qu’on s’aime soi même et que l’on va s’accepter pour autant.

 

Et là, j’ai franchis cette étape, je ne vois plus cet ennemi dans mon miroir spirituel mais je commence à apprivoiser des reflets amicaux. Je ne parle pas du physique ainsi, je ne me prends pas en photo nu devant mon miroir comme Scarlett…enfin pas encore mais si je la faisais, vous auriez les photos ici même….

 

Comment je sais que j’ai franchis ce cap ? Parce que je me montre tel que je suis (intelligent, spirituel drôle…modeste) , parce que je deviens vraiment moi, je tombe les masques, je dis ma vérité et non seulement je me fiche des réactions mais encore je me rends compte que je peux être aimé et accepté tel que je suis.

Ce blog en est l’illustration même : je ne parle ni de ma vie privée ni de mon intimité mais je délivre des messages souvent très personnels sur des choses ou des sujets ou des livres qui me touchent vraiment.

 

Un autre exemple pour illustrer mes propos : j’ai toujours été dans les chiffres ou le juridique alors que je suis un littéraire….alors maintenant je donne la priorité aux mots et je me sens en accord avec moi même. Bon c’est pas pour demain que mon travail coïncidera avec ce que je suis, mais après tout le boulot ne sert qu’à  supporter son ennui existentiel, à se rendre utile et à avoir un chèque à la fin du mois.

 

Alors je me  laisse m’exprimer et je me fous désormais  de mon image de male viril (mais j’ai  par ailleurs un attribut masculin énorme et je suis le premier à mater les photos de Scarlett nue…bien trop sages à mon goût d’ailleurs…donc l’honneur est sauf).

En résumé, plus je suis moi plus je me sens bien et plus je me sens bien plus je suis moi.

 

Je sais pas ce que vous en pensez  mais là même en m’acceptant comme je suis, je trouve mon article limite chiant , forcément, ça manque d’amour, de sentiments et d’érotisme, bref ça manque de photos de Scarlett nue….

 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:50

réveil 3Le réveil sonne comme tous les jours, à la même heure. Dans les 5 secondes qui suivent la sonnerie, la première pensée vient à l’esprit (suivie de beaucoup d’autres). Quelle est cette première pensée ? Si elle est positive, la journée sera agréable, si elle est négative la journée sera difficile….mais est ce aussi simple que cela ?

 

 

Exemple au hasard :quand on tombe amoureux (bizarre non cette idée de tomber…quand on tombe on se fait mal….) , il faut moins de 5 secondes pour penser à l’être aimé. Généralement, à défaut de pouvoir programmer ses rêves, la dernière pensée du soir est aussi pour l’être aimé..

 

 

Sauf que les amours peuvent être partagées ou contrariées. On peut vivre une histoire d’amour ou bien être amoureux  transis (bizarre non cette idée d’avoir froid…l’amour est censé réchauffer le cœur…). Du coup, la première pensée du jour est soit une bénédiction soit une souffrance et la saveur des tartines du petit déjeuner bien différente.

 

Si l’on aime et que l’on est aimé, on dévore….on est même prêt à se faire un petit déjeuner façon Angleterre  voire :même façon Allemagne (bon là il faut vivre vraiment une passion intense pour pas être écoeuré…). Par contre si l’on aime sans espoir de retour, là on se force pour avaler du solide, on a presque une nausée diffuse, le café passe mais la biscotte c’est une autre paire de manche.

 

Alors on mange.

 

Après le petit déjeuner, il y a le passage obligé par la salle de bain. Là, quelle que soit la situation amoureuse, une seule stratégie : cacher la misère….

 

Alors on triche.

 

Ensuite, première sortie au grand jour et là il peut se passer des petites choses insignifiantes à priori mais qui peuvent infléchir la tonalité de la journée. La couleur du ciel, quand il est auréolé de cumulus roses au moment du lever du soleil. Les oiseaux dans les arbres ou le héron décollant en trombe du lac, la brume évanescente dans la vallée. Le sourire d’une inconnue dans la rue. Une chanson qu’on aime entendue par hasard.

Par contre, certains matins, tout est gris, les gens sont gris et l’humain à le cœur lourd (à défaut de l’estomac pour ce qui suivent…).

 

Alors on bosse.

 

Le travail est le seul moyen pour ne pas devenir fou (disait Pascal je crois, le même qui disait que le cœur à ses raisons que la raison ignore…)  en tout cas c’est le seul moyen qu’à trouvé l’homme pour échapper à l’ennui…avec la parole même si bien souvent la parole se révèle ennuyeuse.

 

Alors on cause.

 

On donne le change, on fait semblant, on mange à la cantine, on bosse encore, on refait semblant, parfois on s’échappe mais pas trop sinon au mieux on s’ennuie au pire l’esprit vagabonde et à défaut d’être créatif on devient fou….mais les belles âmes sont un peu folles.

 

Alors on rentre.


Et là  on retrouve sa dulcinée, sa maison, ses livres, son chien, ses fleurs dans son jardin et l’on se demande pourquoi c’est si dur d’être heureux puisqu’on est entouré de bonheur. On se dit qu’on est pas trop doué.

 

Alors on savoure l’instant présent puis on rêve et puis on se couche, lové contre sa moitié….l’esprit vagabonde encore et encore et encore et toujours, le lâcher prise n’existe pas.

Bon maintenant faut dormir Monsieur, ça suffit les conneries pour aujourd’hui !

 

Alors on danse : pour écouter le titre:

 

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez peut être : Amour: sentiment multiforme qui rend heureux ?

 

 

 

 

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 11:29

fleursComment devient-on blogueur ? Une envie , un coup de tête, un élément déclencheur, un effet secondaire….sûrement un peu de tout cela mélangé.

 

Je choisis ici de ne parler que des envies : pour moi c’est l’envie d’écrire qui fait le blog même si écrire des articles sur un blog et écrire sont 2 choses bien différentes.

 

C’est une envie de s’exprimer, d’exposer des idées, des pensées personnelles, de présenter des choses qui me tiennent à cœur. Certains vont jusqu’à parler de leur intimité ou leur vie privée.

Pour moi c’est aussi une façon de traquer mon ennui, chacun fait comme il peut pour apprivoiser l' ennui .

 

Petite cerise sur le gâteau , j’administre et je crée mon propre site (de manière assistée) c’est une revanche pour moi qui suit une plaie en informatique...

 

Mais alors, pourquoi ne pas se contenter d’écrire sur un cahier, de tenir un journal intime pour consigner ses pensées et puis c’est tout ?

Parce que le blogueur à certainement envie d’être lu, écouté. Il cherche le lecteur ou l’auditeur dans un but d’échange.

Pour moi en fait, ce n’est ni plus ni moins qu’espérer trouver un écho et susciter des réactions.

C’est aller au devant d’un autre qui va comprendre, approuver, ou désapprouver mais qui je l’espère ne sera pas indifférent. C’est me dire que ce que j’écris peut être intéressant, qu’il s’agisse d’états d’âme, de goûts, de pensées….

 

C’est finalement un besoin de reconnaissance un peu égocentrique…j’ose pas dire un besoin d’être aimé. Je blogue donc je suis.

Bloguer serait pour moi à la fois un besoin d’appartenance , d’estime et pourquoi pas un besoin d’épanouissement si la mayonnaise prend et va dans le sens que je souhaite.

 

Après  à long terme, reste à savoir si c’est le blogueur qui maîtrise le blog ou l’inverse…

 

Et vous, blogueurs, blogueuses, que recherchez vous ? Quelle est votre expérience ?

Et vous lecteurs, lectrices, que venez vous chercher sur les blogs ? Exprimez vous….

 

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez peut-être : Amour: peut-il durer toujours?

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 14:32

mélancolie 3Alors d’expérience, ne dites jamais ouvertement que vous ressentez une mélancolie de vivre , un ennui profond, sauf si sous vous voulez passer pour le dépressif ou la dépressive de service…

Et pourtant ce sentiment est plus répandu qu’il n’y paraît, encore faut-il avoir envie de le reconnaître et de le comprendre.

 

Mais qu’est ce que la mélancolie ?

 

Dans la vie réelle c’est une tristesse vague, indéfinie, associée souvent à la rêverie et à l’ennui existentiel. C’est le sentiment d’être toujours en suspension, d’avoir toujours quelque chose qui manque pour jouir totalement de la situation et de la vie.

C’est un ennui fait  de tout et de rien,  également un sentiment de différence vis à vis des autres.

 

Etymologiquement, la mélancolie signifie «  bille noire » . Dans le sens antique, la mélancolie permettait de vivre le deuil, de se dépasser, de trouver un sens à la vie.

D’un point le vue artistique, la mélancolie est souvent associé à la création, au génie, à la folie créatrice…bon désolé ça fait un peu cours de philo mais c’est pour la compréhension.

 

D’un point de vue psychiatrique, la mélancolie poussée à l’extrême peut être une forme grave de dépression mais il ne s’agit alors pas d’un tristesse vague et sans cause définie : il s’agit d’une psychose survenant par épisodes et caractérisée par l’existence morbide d’une émotion pénible qui domine le sujet et aboutis à baisser ses facultés intellectuelles. La mélancolie est alors l’une des phases du trouble bipolaire ou psychose maniaco-dépressive ( alternance de phases d’exaltation et de phase de profonde dépression). Possibilité d’autodestruction et de suicide dans les cas extrêmes.

 

 

Alors définitivement, doit-on considérer les mélancoliques comme des dépressifs ou  comme des hypersensibles, et des personnes qui aiment la vie passionnément, peut être même plus que les autres ?

Baudelaire disait ressentir 2 sentiments contradictoires : l’horreur de la vie et l’extase de la vie.

Pour moi la mélancolie est à la fois  un refuge qui permet de  supporter les maux de la vie et une véritable ode à la vie.

 

Au xix ième siècle, les grands romantiques ont exprimé ce sentiment : Flaubert avec l’ennui (Madame Bovary) mais aussi Chateaubriand, Lamartine ou Baudelaire à travers le spleen. (ça vous rappelle les cours de français au lycée, méga chiants….)

Au xx ième siècle, Cioran, Sartre (la nausée) ou Sagan (bonjour tristesse) ont apporté leur témoignage. (promis demain je commence à les lire, ou sinon après demain dernier délai)

 

Et comme tout finit par des chansons, des artistes comme Ferré, Miossec, Cali, Benjamin Biolay parlent de la mélancolie dans leurs textes.

Mais celle qui exprime le mieux ce sentiment reste Mylène Farmer…puisque la mélancolie est l’un de ses thèmes récurrents….allant jusqu’à claironner «  je t’aime mélancolie », mais de la belle rousse, je reparlerai très bientôt ici…

 

Pour terminer, une petite pensée que j’ai trouvée il y a quelque jours et que j’adore : « si la mélancolie n’existait pas, les rossignols devraient se mettre à roter ».

 

Laissez votre commentaire , mélancolique ou joyeux …ce blog à besoin de vos impressions pour exister, laissez vous parler….surprenez vous….dites vous que ce que vous avez à dire est intéressant !

 

 Si vous avez lu cet article jusqu'ici peut être aimerez vous: Amour: peut-il durer toujours?

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 15:59

London-Eye-fireworks

 

Je suis effaré chaque année de voir la joie, la liesse et l’allégresse procurée par la nouvelle année. Partout dans la monde, dans les capitales, dans les salles des fêtes de village ou même à domicile, on célèbre le passage entre l’année finie et l’année qui vient.

 

Hé bien moi , cela ne me met pas en joie mais alors pas du tout. C’est une gigantesque hypocrisie planétaire cette affaire là. D’ailleurs, avez vous déjà entendu parler d’une telle pratique dans le monde animal ???

Ce que l’on fête, finalement, c’est une année de moins à vivre ou une année de plus vers la tombe, selon que l’on voit l ‘amphore à moitié vide ou à moitié pleine. C’est bien la seule certitude.

Mais voilà, on a besoin de se raconter des histoires de se dire que demain matin, nos soucis se seront envolés, que nos vies lorsqu’elles sont fades et tristes vont soudainement devenir éblouissantes, que l’amour va l’emporter sur tout le reste, que l’on va résoudre le problème de la fin dans le monde…

 

Alors on fait la fête, traduction on se bourre la gueule  car sans alcool, plus personne pour fêter quoi que ce soit, sans alcool la fête est moins folle…(demandez au pauvre SAM qui s'emmerde comme un gnou)

On boit pour oublier mais qu’importe, c’est la folie, la fête, la nouvelle année…

Souci, on se réveille le lendemain et finalement le goût du vomis du premier janvier est exactement le même que celui de l’année dernière, acide et insipide.

Bon, je dois être honnête, si on a sifflé 2 bonnes bouteilles de Sauterne la veille au soir, on a pas perdu sa journée….

Qu’importe, l’honneur est sauf, on a bien fêté la Saint Sylvestre.

 

Et puis on prend les bonnes  résolutions, celles d’être moins cons, moins égoïstes, plus aimant, d’arrêter de se bourrer la gueule pour un rien…..une fois j’ai mis par écrit une liste de bonnes résolutions que j’ai déchirée sauvagement 8 jours plus tard.

En plus le premier janvier, c’est férié, tout est mort, il fait gris, pour peu qu’on entende à la radio Mylène Farmer ou «  avec le temps, va tout s’en va… » , là  on a vraiment envie de se bourrer la gueule, d’ailleurs, certains le font le jour de l’an, ça aide pour se taper les appels téléphoniques et les cartes de vœux. Aujourd’hui c’est plus les SMS et TEXTO, bon allez avec un peu de bol on a gardé en mémoire celui de l’année dernière, ça va vite finalement et l’honneur est sauf…

 

Pour les anniversaires c’est un peu pareil, on fête quoi si ce n’est une année de moins sur cette terre ?

Oui mais on me dira, la fête c’est la vie, donc anniversaires et nouvelle année ne sont qu’une occasion de plus de faire la fête. Soit mais faut-il une occasion pour faire la fête ? Pourquoi ne pas fêter 364 non anniversaire, comme le lapin et le chapelier d’Alice au pays des merveilles ?

 

Alors à tous et toutes, je vous souhaite un joyeux non anniversaire !

 

Si vous souhaitez réagir sur ces quelques mots, laissez votre commentaire, ce blog est le votre, exprimez vous .

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 19:11

En tant que cartésien et rationnel, je ne crois pas vraiment à ce genre de choses. Néanmoins, je m’interroge par rapport à ma propre existence et à certains chiffres : le 12 et le 21, en somme le 1 et le 2.

 

Je suis né un 12/12 : je vais bientôt pouvoir fêter le 12/12/12 et la dernière fois que j’ai fêté mon anniversaire c’était pour mon changement de décennie, on était 12 et j’habite au numéro 12.

Bon jusque là, pas de quoi s’interroger vraiment. Mais les 3 numéros où j’ai habité sur les 20 dernières années ont été le 21, le 12 et le 2.

 

J’ai rencontré physiquement ma douce un 2 août et on est ensemble depuis un 02 octobre.

Sa date d'anniversaire est le 21.

Vous n’êtes toujours pas convaincus : les années charnières de ma vie ont été 2001, 2010 et 2011 (tiens rien que des 1 et des 2).

Les chiffres de mes 2 ex : l’une était née le 12/02 et l’autre habitait dans le département 21.

Alors, y aurait-il un petit questionnement tout d’un coup ?

 

3 personnes qui aujourd’hui me sont très chères :

            - l’une à son jour d’anniversaire le 01 août

            - l’autre changera bientôt de décennie le 12 septembre

            - la troisième à son mois d’anniversaire le 12 et sa fête un 21.

 

Bon voilà, moi je trouve que ça fait pas mal de coïncidences pour un seul homme et une seule vie….

 

Et vous ? Croyez vous avoir des chiffres prédestinés ? Pensez vous que la numérologie a une influence sur l’existence ? Avez vous des témoignages? 

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 14:12

depart-en-vacances-.jpgJe sais pas pour vous mais bizarrement je n’aime pas le dernier jour avant les vacances ou même le jour du départ en vacances.

Et pourtant je suis toujours prêt à lever le camp, à voir du pays et à bouger, c’est indispensable à ma vie, je ferais que cela (ou presque)  si je le pouvais. J’ai des souvenirs impérissables  de la Suisse, du Pays Basque, de la Corse,  de la Bretagne, de Londres ou Venise.

 

Mais voilà, ce matin en me levant, je regardais le petit massif de fleurs des champs dans le jardin et le me disais qu’il allait me manquer. Tous les jours ce massif est différent et j’ai peur de le retrouver mal en point. Pareil, en promenant le chien au bord du petit lac où je vais tous les jours souvent 2 fois par jour, je me disais que cet endroit propice à la réflexion allait me manquer, un peu comme s’il y avait un risque que je ne le retrouve pas de la même manière en rentrant Et pourtant, certains matins quand il pleut à cordes ou qu’il fait bien froid, ce lac ma sort un peu par les yeux.

Et puis faire les valises est quelque chose dont j’ai absolument horreur et pourtant ça veut dire préparation du départ mais au fond je crois que c’est le départ en lui même qui me noue un peu l’estomac….

 

Après une fois que j’ai traversé la France et que j’ai posé les malles, là je me sens en vacances et je me métamorphose…

 

Et le retour me direz vous ? Hé bien c’est pareil mais en pire : défaire les sacs et retrouver le quotidien sont une vraie désolation, le temps de redémarrer la machine. J’ai envie presque de repartir sur le champ…mais revenir est indispensable car c’est la condition de base pour pouvoir partir.

 

Et vous, comment se passent les départs et les retours , qu’il s’agissent des vacances ou d’autres choses ? Que ressentez  vous ?

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