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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 06:12

confidences de MTG

 

 

Avez- vous un jour été en dépression?


Moi cela m'est arrivé une fois dans ma vie, l'année dernière. Pas un coup de stress ou une déprime, cela arrive de temps à autres dans une vie, non une bonne vraie dépression...fin de la crise de la quarantaine sûrement.

 

Comment je sais que c'était une dépression? 

Ben quand même aller chercher le pain est une épreuve, que vous ne dormez pas la nuit, que vous vous rendez compte que vous êtes mortel (dans le sens premier du terme cat je suis mortel non??)  que vous avez peur de mourir, que certains soirs  vous ne supportez pas d'éteindre la lumière en allant au lit, que vous ne pensez qu'à vous lobotomiser la tête en regardant des émissions nases à al télé ...etc.

 

Bref croyez-moi sur paröle et même si elle n'a duré que quelques mois, la dépression ne m'a  fait pas du bien.

 

Et là, comme quand il vous arrive de vrais coups durs, vous vous rendez compte que les autres ne peuvent rien pour vous, que vous êtes seul, que l'enfer c'est  souvent les autres comme disait l'autre justement.


C'est un peu  de votre faute, car vous êtes fier et vous ne vous baladez pas avec une pancarte autour du coup mais bon on peut être observateur et ouvrir ses yeux aussi...

 

Il y a quelques autres qui voient mais ils vous demandent si cela va avec un grand sourire...il y a ceux qui ne voient rien et de très rares qui voient mais qui sont impuissants voire qui vous enfoncent bien malgrè eux.

Allez dire à un jeune qui vit un chagrin d'amour qu'il est jeune et "qu'une de perdue c'est 10 de retrouvées..." ou à une nana qui perd l'usage d'une jambe qu'elle pourra faire les jeux para-olympiques...chez Poutine !

 

Enfin , certains vous aident indirectement, sans le savoir parfois.

 

Mais alors, à quoi se racrocher pour réenclancher la machine et reprendre le cours normal de

 

son existence?

 

Ben a des signes...(  et non à des cygne )

 

Démonstration !

 

Figurez-vous que l'année dernière, un rossignol a débarqué dans mon jardin en février avec son chant reconnaissable entre tous. Cela a l'air anodin sauf que jamais il n'y en avait eu avant. J'avais eu des rouge-gorges, des chardonnerets, des pies, des merles, des non identifiés mais jamais de rossignols. 

Et quand ce rossignol est apparu, il s'est mis à faire un temps effroyable : 3 mois de pluie, vent  froid...un printemps terrible de mi-mars à fin juin, du jamais vu !

Et tous les jours, mon rossignol chantait comme si de rien n'était. Le matin,  je l'entendais, le soir je le cherchais en fermant les volets et dehors c'était le déluge absolu.

Et l'oiseau tenait le coup, il chantait  quoi qu'il arrive.

 

Hé bien, je  crois que je me suis raccroché à lui (et aux médocs aussi, faut pas travestir la réalité même si notre blogosphère c'est Bisounours land  on  ne se remet pas d'une dépression même légère en écoutant chanter les rossignols  )  mais je me motivais ainsi :  "puisque lui il tient et chante malgrè le déluge sur sa tête", je tiendrai.


Je l'ai vu comme un messager cet oiseau,  une sorte d'ange-gardien arrivé ici pour me soutenir par sa présence.

 

Le temps a passé, la machine s'est réenclanchée, il y a eu la Corse...30 degrés tous les jours, et au retour, à nouveau 10 jours de temps pourri et toujours mon Rossignol. Puis j'ai totalement  repris le contrôle des choses, l'été est arrivé et un beau jour je me suis rendu compte que le Rossignol était parti...on était en juillet. Je guérissais et lui partait...

 

On est en 2014 et depuis quelques jours, il est revenu...enfin j'aime à penser que c'est "mon rossignol" et pas "un rossignol" mais cette année, il n' est pas toujours dans notre jardin,  même si je l'entends très tôt le matin : c'est souvent le premier son que j'entends vers 5h 45 et je souris, je le guette depuis ma couette douillette !


Et puis cette année, il fait beau, j'ai la banane et la forme... !

 

Je ne verrai plus les rossignols de la même façon qu'avant...

 

Rossignol

 

J' ai cherché sur le net  ce que symbolisait le rossignol en littératire et en poésie, plusieurs sources disent qu'il symbolise à la fois l'amour et la mort : " Le symbole du rossignol est fortement marqué par l'amour et la mort qui sont irrémédiablement liés l'un à l'autre. On peut noter que le rossignol en littérature accompagne le héros dans la souffrance afin de la rendre moins pénible."

 

Le poème le plus connu de John Keats est " l'ode à un rossignol" écrit en 1819  .

J'ai vu la maison de Keats, jumelle de celle de Fanny Browne , qu'il aimait éperduement et dont il fut séparé, notamment en raison de sa maladie et  un peu aussi de sa jalousie. Cette maison est à Hampstead, un quartier étonnant de Londres, je dis ça si  jamais vous avez l'occasion de vous y trouver...

 

maison keats


Keats écoutait un rossignol qui venait de nicher dans son jardin...et la légende dit qu'il écrivit son poème dans la journée...


"L'ode a un  rossignol met en avant le contraste entre le rossignol au chant immortel et l'homme mortel qui s'assoit dans son jardin pour écouter la douce mélodie de l'oiseau qui berce ses nuits dans l'attente de sa propre mort."

 

Pour les amateurs de poésie qui passent ici et qui ne sont pas encore endormis en lisant cet article (inter)minable,  ( je sais je fais des looongs articles en ce moment et je vous voie en train de bailler...) voici le poème de Keats en français puis en V.O. Je ne comprends même pas la version française mais c'est l'un des plus grands poèmes romantiques de tous les temps...

Ode à un rossignol

Mon coeur se serre  et une torpeur douloureuse  
Me prend comme si j'avais bu à longs traits  
La cigüe, ou bien quelque morne opium,  
Et coulé à l'instant au fond du Léthé :  
Non que j'envie ton heureuse fortune,  
Mais je me réjouis trop de ta félicité, -  
Qu'ainsi, dryade aux ailes légères,  
Dans un mélodieux bouquet  
De hêtres verts et d'ombres innombrables,  
A plein gosier tu incantes l'été.  

 

O que je boive une gorgée d'un vin  
Rafraîchi dans les abîmes de la terre,  
Fleurant bon Flore et la verte campagne,  
Danse et chant de Provence, allégresse solaire !  
O la chaleur du Sud à plein cratère  
Où rougit l'authentique Hippocrène,  
Son chapelet de bulles pétillant  
A la bouche tachée de pourpre ;  
O que j'en boive ! et quitter, ignoré, le monde,  
M'évanouir avec toi dans la forêt profonde :  

 

M'évanouir au loin, me dissoudre, oublier  
Ce qu'en ta frondaison tu ne connus jamais,  
L'ennui d'ici, la fièvre, le dégoût  
Des humains occupés à s'écouter gémir ;  
Où la paralysie ne laisse tressaillir  
Que l'ultime poil gris, triste, clairsemé,  
Quand, devenue d'une pâleur de spectre,  
La jeunesse diaphane se meurt ;  
Où toute pensée n'est plus rien que douleur  
Et désespoir aux yeux vides ;  
La Beauté même en perd son regard lustral,  
Et le nouvel Amour languit, sans avenir.  

 

Au loin ! Au loin ! Je volerai vers toi,  
Non sur le char aux léopards de Bacchus,  
Mais sur les ailes invisibles de la Poésie,  
Tout encombré pourtant de mon cerveau infirme :  
Avec toi, déjà ! Tendre est la nuit,  
Et il se peut que sur son trône la Reine Lune  
Se drape d'un essaim féérique d'étoiles ;  
Pourtant ici nulle lumière,  
Sinon ce qui nous vient des cieux avec les brises  
Et court sur les chemins moussus, dans les ténèbres.  

 

Je ne puis distinguer ni les fleurs à mes pieds,  
Ni l'encens délicat flottant dans la ramure,  
Mais dans l'obscur embaumé je perçois chaque effluve  
Que répand alentour la saison opportune,  
Sur l'herbe, le hallier, les baies sauvages,  
La blanche aubépine et l'églantier pastoral,  
Et l'éphémère violette sous les feuilles ;  
Et sur la fille aînée du mois de Mai,  
La rose musquée qui déborde de rosée enivrante,  
Annonçant les soirées bourdonnantes d'été.  

 

J'écoute sombrement ; c'est vrai que souvent,  
A moitié amoureux de la Mort consolante,  
Dans plus d'un vers rêveur je l'ai nommée tendrement,  
Qu'elle emporte dans les airs mon souffle apaisé ;  
Maintenant plus que jamais, mourir semble une fête,  
Cesser d'exister, sans douleur, à minuit,  
Au moment même, Rossignol, où en pareille extase  
Tu donnes libre cours à ton âme !  
Et toujours tu chanterais, mais vainement,  
Ton haut requiem  au gazon de ma tombe.  

 

Toi, tu n'es pas né pour mourir, Oiseau immortel !  
Nulle avare génération ne t'a foulé aux pieds ;  
Cette voix que j'entends dans la nuit fugitive  
Aux temps anciens berçait souverains et bouffons :  
Ce même chant, qui sait, avait trouvé la voie  
Du triste coeur de Ruth privée de sa patrie,  
Debout, en larmes, parmi la moisson étrangère ;  
Le même qui maintes fois enchanta  
Des croisées par magie ouvertes sur l'écume  
De mers dangereuses, au pays sans retour des fées.  

 

Sans retour ! C'est un glas qui résonne en ces mots,  
M'arrache à toi, me livre à ma solitude.  
Adieu ! Car malgré ce qu'on dit, les chimères  
Ne peuvent tout à fait nous abuser, -  elfe joueur,  
Adieu ! Adieu !  ton  hymne plaintif s'évanouit,  
Court sur le pré voisin et le ruisseau tranquille,  
Jusqu'au sommet de la colline ; le voilà enterré  
Tout au fond, sous l'herbe du val proche :  
Etait-ce une vision ? ou un rêve éveillé ?  
La musique envolée, suis-je avec elle en songe ?

 

Traduction de A. Praud, 2010

 


Ode to a Nightingale

My heart aches, and a drowsy numbness pains
My sense, as though of hemlock I had drunk,
Or emptied some dull opiate to the drains
One minute past, and Lethe-wards had sunk:
Tis not through envy of thy happy lot,
But being too happy in thine happiness, --
That thou, light-winged Dryad of the trees
In some melodious plot
Of beechen green, and shadows numberless,
Singest of summer in full-throated ease.

 

O, for a draught of vintage! that hath been
Cool'd a long age in the deep-delved earth,
Tasting of Flora and the country green,
Dance, and Provençal song, and sunburnt mirth!
O for a beaker full of the warm South,
Full of the true, the blushful Hippocrene,
With beaded bubbles winking at the brim,
And purple-stained mouth;
That I might drink, and leave the world unseen,
And with thee fade away into the forest dim:

 

Fade far away, dissolve, and quite forget
What thou among the leaves hast never known,
The weariness, the fever, and the fret
Here, where men sit and hear each other groan;
Where palsy shakes a few, sad, last gray hairs,
Where youth grows pale, and spectre-thin, and dies;
Where but to think is to be full of sorrow
And leaden-eyed despairs,
Where Beauty cannot keep her lustrous eyes,
Or new Love pine at them beyond to-morrow.

 

Away! away! for I will fly to thee,
Not charioted by Bacchus and his pards,
But on the viewless wings of Poesy,
Though the dull brain perplexes and retards:
Already with thee! tender is the night,
And haply the Queen-Moon is on her throne,
Cluster'd around by all her starry Fays;
But here there is no light,
Save what from heaven is with the breezes blown
Through verdurous glooms and winding mossy ways.

 

I cannot see what flowers are at my feet,
Nor what soft incense hangs upon the boughs,
But, in embalmed darkness, guess each sweet
Wherewith the seasonable month endows
The grass, the thicket, and the fruit-tree wild;
White hawthorn, and the pastoral eglantine;
Fast fading violets cover'd up in leaves;
And mid-May's eldest child,
The coming musk-rose, full of dewy wine,
The murmurous haunt of flies on summer eves.

 

Darkling I listen; and, for many a time
I have been half in love with easeful Death,
Call'd him soft names in many a mused rhyme,
To take into the air my quiet breath;
Now more than ever seems it rich to die,
To cease upon the midnight with no pain,
While thou art pouring forth thy soul abroad
In such an ecstasy!
Still wouldst thou sing, and I have ears in vain --
To thy high requiem become a sod.

 

Thou wast not born for death, immortal Bird!
No hungry generations tread thee down;
The voice I hear this passing night was heard
In ancient days by emperor and clown:
Perhaps the self-same song that found a path
Through the sad heart of Ruth, when, sick for home,
She stood in tears amid the alien corn;
The same that oft-times hath
Charm'd magic casements, opening on the foam
Of perilous seas, in faery lands forlorn.

 

Forlorn! the very word is like a bell
To toll me back from thee to my sole self!
Adieu! the fancy cannot cheat so well
As she is fam'd to do, deceiving elf.
Adieu! adieu! thy plaintive anthem fades
Past the near meadows, over the still stream,
Up the hill-side; and now 'tis buried deep
In the next valley-glades:
Was it a vision, or a waking dream?
Fled is that music: -- Do I wake or sleep?

 

John Keats, 1819

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 06:12

confidences de MTG

 

Je reprends cette série d'articles inaugurée l'été dernier.

 

En 1984 j’avais 14 ans…ça c’est  une sacré confidence, je sais je fais jeune (en photo tout au moins).

Et donc j’étais un adolescent des années 80 et j’avais l’âge des premiers émois amoureux ou disons libidineux, enfin sûrement un peu des deux.


Il y  avait deux  chanteuses  à la beauté sculpturale que j’avais en poster (en plusieurs exemplaires) dans ma chambre : la blonde Kim Wilde et la brune enfin châtain  mêchée Sandra (qui chantait Maria Magdalena).


Kim Wilde


Kim wilde

 

  Le premier tube de Kim Wilde (extrait 30 secondes)

 

Sandra.

 

sandra

 

Le premier tube de sandra (extrait 30 secondes)

 

 

 

Le temps passe et l’adolescent se lasse des posters…il faut bien que le corps exulte comme le dit la chanson…ha l’adolescence, ce temps béni où l’on prend son pied avec ses mains (comme le dit Laurent Baffie).

 

On est au milieu des années 80, dans une petite ville paumée de province pour pas dire de campagne, Internet n’existe pas, les clips hot sont trés  limités et on n’a pas Canal plus à la maison alors comment faire ?

 

Chez les marchands de journaux, il y a bien des magazines potentiellement intéressants mais faut oser, surtout en centre ville.

Heureusement pour moi, il y a un supermarché ( L’escale) en retrait du centre et un jour béni ils ajoutent un rayon presse !


En rodant que vois-je ? Un peu de  presse masculine  hot, Playboy, Lui et Newlook.


En feuilletant discrètement, il me semble que New-look est celui qui a, disons, le plus de potentiel...

Newllok 2

 

Et donc, après avoir rodé plusieurs fois sans oser, un jour j’ai franchi le cap, j’ai un peu noyé le poisson en prenant d’autres magazines et des petites courses et Hop ! Je suis sorti en trombe du magasin, j’ai enfourché ma mobylette Moto bécane 51 V bleue...


motobécane.

 

et  je suis rentré dans ma chambre...le moteur vrombissait même si je n'étais pas sur la route de Narbonne...


 

Et donc New-look est devenu un rituel, il sortait une fois par mois, je ne me souviens plus du jour mais au plus tard le lendemain je l’avais !Newlook

 

Le temps a  encore passé, je ne sais pas exactement combien de temps je l’ai acheté mais je me souviens qu’après, ils ont remplacé les jeunes femmes franchement dénudées pour quelque chose de plus soft…une forme de censure.  De cinq  séries de photos ils sont passés à  quatre puis trois et comment dire, le  zoom des photographes est rentré peu à peu en hibernation...les prémisces de la crise !

 

J’ai retrouvé ces magazines dans le fourbi de ma chambre, ils sont collector…et en les feuilletant aujourd’hui, d’abord je me suis dis que quand même c’était hot pour un magazine qui n’était pas interdit aux moins de 18 ans, aujourd’hui on pourrait plus faire ça dans nos années post 2000 .


 

Bon  vous m’aimez  toujours ? Sachez quand même que j’ai été baptisé, communié, confirmé, peut être même confessé une fois (je ne me souviens plus...)  et que j’ai fait un peu de catéchisme…mais vraiment les voies du Seigneur étaient trop impénétrables quand j'étais adolescent...

 

Bien sur, je sais que vous n'avez commis aucun  acte "coupable"  étant adolescent(e), mais si vous voulez en parler, les commentaires sont là pour ça !

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 06:12

confidences de MTG

 

J'ai toujours manqué d'ambition...tout petit je voulais être éboueur, puis conducteur de trains (dommage  de ne pas l'avoir fait), puis animateur radio. Je suis focntionnaire.

 

Aujourd'hui je vous raconte animateur de radio...

 

Au départ, chez moi il y avait ceci...il fallait qu'il chauffe avant de focntionner si je me souviens bien : Ici Londres...les français parlent aux français...OMG Le Général !! 

 

radio

 

Pas la peine de rire...j'était vraiment tout petit...mais j'écoutais déjà la radio.

 

Gamin je me souviens avoir  souvent écouté Jean-Pierre Foucault sur RMC…quand j’étais malade le matin, j’écoutais ce programme  à la maison , Jean-Pierre Foucault et Léon.

J’ai même un vague souvenir de Zappy Max et du "quitte ou double" avec le générique qui tuait...c’est dire…

 

Mais surtout, je suis de la génération des années 80, celle de la bande FM et des premières radios libres, qui sont apparues en 1981 avec l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir.

J’avais 12 ans, c’était le début de l’adolescence, les tubes joyeux de ces années là, les DJ qui officiaient en boite et sur les radios locales. Là où je me trouvais, j’écoutais Radio Chardon et je rêvais de passer Jean-Pierre Mader et Jeanne Mas en faisant du bla bla au micro  façon DJ de province...

 

macumba

 

Les radios pirates étaient devenues des radios libres, officielles mais encore limitées par la portée de leurs émetteurs. Peut être vous souvenez vous d’ NRJ, menacée de fermeture parce qu’elle avait un trop gros émetteur. A cette époque, elle passait de la bonne zique des années 80…je me souviens du Star-Match avec Marc Scalia et son presque cheveu sur la langue ! Le générique de l’époque  c’était ça :

 

 

Lorsque je suis arrivé à Toulouse à l'age de 17 ans,  peu à peu les radios libres sont devenues commerciales et affiliées à un réseau  et des groupes détenant plusieurs radios  se sont formés.

C’était l’époque de la libre antenne avec Doc et Diffoul (que je n'écoutais pas)  et Max sur Fun Radio,   Super Nana ,et Maurice sur Skyrock et bien d’autres. Je me couchais tard et j’aimais écouter jusqu’à pas d’heures…

 

Aujourd’hui, il reste des radios locales qui sont ultra-confidentielles (genre radio Plouvignan le Gueuse)  et souvent associatives, et des radios commerciales qui vivent grâce à la pub, comme les grands groupes mais à moindre échelle.

 

Les réseaux prospèrent, les  émissions de libre antenne sont toujours là mais les animateurs ont changé.

Quand je vois ce qu'est devenue NRJ, j'ai envie de faire mon Francis Cabrel..." C'était mieux avant " !!

 

En France, la marché de la radio est aujourd'hui  très concurrentiel…les principaux groupes de  se battent à coup de parts de marché et de publicités.C'est toujours NRJ et RTL qui sont leader, elles alternent la première place de l'audimat.

 

Il y principalement :

  •   Le Groupe Radio France ( France Inter, France Info, France culture, France bleu, rrrhhh pchiIII oups pardon je me suis endormi en essayant de les écouter  ) Pourtant il y a le Mouv dans ce groupe, une radio rock mais personne ne connait, ouf  on peut continuer à dormir en écoutant la radio publique! enstein
  •    Le groupe Lagardère avec Europe 1, Virgin Radio et RFM...bon pourquoi pas, ils ont aussi Télé Toulouse, c'est marrant comme tout à regarder à petite dose...
  •   Le groupe à qui appartiennent RTL, RTL 2 et Fun radio dont le nom m’échappe...normal vu la tronche de la radio sur la première photo je commence à radoter arrrgh !
  • Le groupe NRJ avec NRJ,  Chérie FM, Nostalgie et Rires et Chansons (ils touchent tous les publics: les jeunes, les ménagères en mal de sentiments, les vieux...pardon les séniors et  les hommes enfin certains parce que moi ils m'en touchent une sans toucher l'autre comme disait le Président Chirac avant qu'il  ne soit gateux...)
  • Skyrock (la radio du rap enfin je crois parce que je suis allergique au RAP sauf Maître Gimms...)
  • Le groupe Sud Radio (la radio est maintenant diffusée sur Paris...trop drôle) qui comprend aussi Voltage FM à Paris, la radio Dance de référence.
  • RMC (avec le matin Jean-Jacques  Bourdin et son gros gourdin...vous savez  qui essaye de faire peur aux politiciens en haussant le ton de sa voix grave et en faisant les gros yeux...)

 

En ce moment j’écoute surtout  Virgin Radio, et parfois RFM ou RTL2, c’est à dire les radios musicales  qui proposent de la pop au sens large du terme. Plus rarement,  des radios thématiques du web dont des radios new wawe et la radio officielle qui ne diffuse que du Mylène Farmer 24h sur 24h  (je vous rassure jamais plus d’une heure de suite sinon risque sérieux pour l'auditeur...)pendu 

 

Je ne pourrais pas vivre sans la radio…et vous ?

 

 

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 06:12

confidences de MTG

 

Rendez-vous vendredi 5 juillet pour les 2 ans du blog avec un jeu concours et un petit  cadeau à la clé...

 

Dans les années 80, surtout entre 1982 et 1988, j'étais un grand fan de la musique de l'époque...je rêvais d'être animateur radio alors qu'en 1987  je commençais des études dans la comptabilité...cherchez l'erreur.

Je vivais en permanence l'oreille scotchée sur la bande FM avec les radios libres de l'époque, qui étaient des radios locales le plus souvent : pour moi c'était  Radio Chardon...A Paris, il y avait NRJ, la première grosse radio libre qui à l'époque n'était pas une  usine à fric et de diffusion de n'importe qu'elle merde du moment qu'elle se vend bien.

C'était l'époque des tubes synthé faits pour les radios et les dicothèques avec les maxi 45 tours, des versions longues et remixées  pour s'éclater et se trémousser.

 

De cette époque là, j'ai plein d'artistes qui me viennent à l'esprit, mais un que j'aime et dont j'écoute souvent le best of c'est Jean- pierre MADER, le toulousain qui depuis a arrêté de chanter mais produit d'autres artistes , dans un registre pas du tout commercial d'ailleurs...

 

Souvenez vous....

 

Il l'a rencontrée au Macumba où elle danse  tous les soirs pour les dockers du port qui ne pensent qu'à boire...

(Macumba version maxi)


 

 

Puis un jour elle a disparue, au coin de sa rue,  enlevée dans une  Ford Falcon...

(Disparue clip original)


 

 

C'est devenu son obession, il a dû attendre l'instant d'amnésie qui a délivré sa vie...

( Obsession, version maxi...j'adore...)


 

 

Enfin, il a réussi à s'en foutre, à mettre un pied devant l'autre sans regarder plus loin, ni penser à demain...

(Un pied devant l'autre , ma chanson préférée, live à l'Olympia)


 

 

Alors on y va, on s'éclate sur Jean-Pierre Mader, ça donne la pèche et le moral...

 

Conseils de trémoussages de Mind The Gap:

  • Avant 40 ans : allez y a donf, vous récupèrerez après
  • Entre 40 at 50 ans, allez y mais seulement après avoir un certificat médical d'aptitude physique
  • Si vous êtes séniors, attention à ne pas vous faire mal, consultez un rhumatologue préalablement à toute tentative 
  • si vous faites partie du troisième âge, je dégage toute responsabilité des conséquences éventuelles, gardez  toujours les numéros d'urgence près de vous...
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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 06:12

confidences de MTG

 

Il s’en passe des choses sur un blog…il faut que je vous raconte à tous le jour où j’ai changé de présentation et rajouté la bannière. Il se trouve que c’était un jour de publication de article sur « les cœurs en skaï mauve » de Sacha Sperling.

Allez vous allez tout savoir...

 

Au départ j’ai demandé à Aspho de ma faire une bannière avec le type de photos que je souhaitais puis j’ai demandé à Syl de me l’ajouter sur Over Blog car je suis nul en informatique et cela me gave. Elle m’a proposé en plus une nouvelle présentation (celle que vous voyez) très jolie,  mais sur fond écru tendance beige.

Ce fut la toute première version que j’ai beaucoup aimée, je ne voulais rien changer et puis j’ai quand même un peu bidouillé parce que le café au lait n'était  pas assez ollé... et j’ai réussi à mettre un fond vert anis  très prononcé, j’aime les couleurs vives  : deuxième version. Les soucis commencent ici!

 

Syl  et Aspho en soutien : « c’est horrible », « non pitié ! » , « au secours la créature (moi) est devenue autonome », « Mind tu peux pas faire ça »…. Pierrot Bâton est l’une des seules à avoir vu la version verte…elle n’ aime pas, on le voit bien, mais elle est  plus diplomate : «  tu peux pas être parfait ». Le harcèlement des deux diablotines continue Heureusement que Soène et Somaja n'étaient pas sur le coup, sans cela j'était cuit...

 

Je demande à la Douce de m’aider en rentrant : elle me dit «  ta couleur fétiche, c’est le violet ou le parme… » et hop, évidemment c’est cela qu’il me fallait : troisième version : disons mauve, comme les cœurs en skaï de tout à l’heure….l'épouse de l'homme a toujours raison...(presque...)

 

Et là je me dis, on en a fini avec les commentaires…hé ben non…le violet a déchaîné trois  de mes lectrices…voyez plutôt. Si j'avais su ça quand j'avais vinht  ans, je me serais paré de mauve, croyez moi...

 

D’abord Pierrot Bâton toujours en extra forme  arrive avec, pardon,  je cite  sa « vieille chatte anglaise » . Un peu plus tard Syl revient avec je cite ses « jambes de nymphe émue »…Enfin , cerise sur la gâteau, arrive Soène avec, je cite  son «  sex-toy », visiblement mon nouvel avatar poussin / canard qui ressort mieux sur le violet  lui rappelle des souvenirs…elle m’a achevé. On dit que les hommes ont l’esprit mal placé mais franchement avouez que c’est les femmes qui le cherchent…

 

Je vous précise Pierrot Bâton, Syl et Soène, que lorsque j’ai créé le blog sur OB, je n’ai pas coché  la case disant qu’il pouvait contenir des contenus choquants ni la case disant qu’il pouvait  contenir des propos classés X…si je me fais virer de la plateforme, va y avoir des représailles...je vais venir sur la votre!!

 

Par la suite Valentyne, Jeanne et Célestine ont eu l'air d'aimer la nouvelle présentation dans leurs commentaires...Cériat et Laure n'ont pas fait de commentaire...

 

Et là, au moment où j’écris les lignes de cet article, je me dis ceci ; imaginez un lecteur ou une lectrice qui arrive  via google sur l’article parlant du livre de Sacha Sperling, parcourant la chronique, lisant les quatre premiers commentaires et qui ensuite enchaîne sur les  commentaires autour du vert fluo alors que le blog est mauve et termine par les commentaires  « hot » évoqués plus haut…soit il pense que c’est un club halluciné  de shootés ou alors qu’il est tombé sur une secte….faites le test, lisez juste les commentaires en imaginant que c’est votre première visite... on se dit qu’on est tombé dans un asile…mais moi là franchement j’ai rigolé…quelle équipe.

 

Tout ça pour conclure en disant qu’il y a deux ou trois mois, j’ai vraiment failli arrêter le blog…pffftttt…il a failli s’évaporer  le Mind The Gap.

 

Et là quand je vois tout ça, je me dis que j’ai bien fait de continuer…j’ai envie à nouveau et j’ai des idées et de choses à raconter…et pas forcément tristes. J’aime cette  petite communauté, c’est  confidentiel ici,  mais je ne voudrais pour rien au monde avoir un blog très actif et très lu, j’ai 17 followers, dont une douzaine qui sont là très régulièrement  et j’en suis très heureux.

 

Surtout continuez de venir ici, j’ai besoin de vos commentaires tout comme j’ai besoin d’aller vous lire aussi.

A bientôt pour l’épisode 3 des confidences hallucinantes de Mind The Gap…je sais déjà ce dont il s’agira… et merci à toutes et tous de contribuer à ce que ce blog soit vivant…il s’en passe, il s’en passe

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Mind The Gap

  • : Mind The Gap
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