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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 00:12

beauquel

 

Troisième livre en compétition pour le 5 ième prix littéraire des hebdos en région : «  Avant le silence des forêts » de Lilyane BEAUQUEL.

Elle est agrégée de lettres, enseignante et chargée de mission culture à l’université de Lorraine.

C’est son premier roman, il est édité chez Gallimard, a été retenu à l’unanimité par le comité de lecture.

 

L’histoire tient en 2 mots : 4 jeunes Allemands liés par l’amitié sont enrôlés dans la grande guerre et partent au front en Lorraine. L’un d’eux, Simon, consigne ses impressions et ses ressentis sur un carnet.

Le problème lorsqu’on est membre du jury c’est qu’on ne choisit pas les livres en compétition et je dois avouer que ce thème là est aux antipodes de ce que je lis en général : tout ce qui est historique et les récits de guerre me laissent froid en général.

 

El là, j’ai lu le prologue et j’ai pris une première claque : en quelques mots j’ai compris que j’avais sous les yeux un livre exceptionnel. Et des claques j’en ai pris pendant 300 pages.

300 pages de poésie pure, un style époustouflant, une véritable musique des mots, une symphonie de la mort.

L’auteur décrit l’enfer, la barbarie, l’innommable avec une lucidité et une distanciation particulièrement brillante. Elle ne cherche en aucun cas à rendre beau l’atrocité de cette guerre mais sa prose est enchantée. Simon consigne sans relâche les absurdités des tranchées, les véritables ennemis n'étant pas les Français dans celle d’en face mais peut être davantage les officiers en arrière ligne.

 

Au milieu de ses désesérances humaines, l’auteur s’attache néanmoins à faire scintiller des lueurs d’espoirs à travers les souvenirs des personnages, leur enfance, à travers la magnificence de la nature et des saisons.

C’est étrange mais alors même que l’avancée du récit est implacable et la mort inéluctable, je crois que ce livre peut arriver à donner de l’espoir aux plus désespérés, je ne saurais expliquer pourquoi.

C’est poignant, bouleversant, les mots de Lilyane Beauquel sont totalement hypnotiques, ce livre est fantastique, c’est presque une expérience littéraire, une transe d’humanité. Un vrai coup de cœur pour moi.

 

Et pour vous imprégner du livre : la page 208 intitulée «  trou », prise totalement au hasard.

 

J’avance comme nageant,  en eaux profondes avec la certitude de rien sinon celle de l’enfoncement dans cette soie dernière. Les compagnons sont adossés au muret mal agencé, les larmes et le cœur réduits à leur misère, sans témoins. Quelqu’un geint par là. Des rats fuient de partout, Heinrich prie. Ne pas chanter, ne rien murmurer, l’eau noire en moi.

Je ne suis à l’abri de rien, la nuit se défait, et avec la beauté retrouvée du printemps mes membres s’agitent, la vie cherche ses points d’appui sur les barrières des champs dans l’évident projet de la campagne livrée aux bouffées de chaleur, aux ferments et aux racines empêchées d’être. Les saisons détournées, ces suspensions de tempêtes, ces ciels pour le moins qui vaille : la mitraille et les envols de gaz mal orientés, tout cela depuis plus d’un an, qui ne finit pas.

«  Être près de toi, Anke, dans le décorum de velours et des fruits d’or d’un repas de noce, les oreillers brodés, voilà à quoi je pense. Donne moi ta main, ouvre ton regard et que mon désir s’y épuise ».

Je ne fais que raviver une envie de bonheur depuis longtemps renoncé, nous sommes un et nous sommes mille, et des millions, nous sommes uns et tous et seuls. Rien ne permet plus de communiquer avec ceux que nous avons quittés. Toujours, dans ce trou qu’on nous fait, restera notre silence.

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 08:40

leonora

 

Deuxième ouvrage en lice pour le 5 ième prix littéraire des hebdos en région qui sera décerné le 19 janvier prochain, par 22 jurés dont votre serviteur.

 

Ce livre raconte l’histoire de 2 frères, Antoine et Maxime. Les deux sont Africains, vivent sur l’hexagone, l’un est le fruit de l’amour et l’autre d’un viol.

L’auteur propose une histoire familiale sur 3 générations (la grand-mère, la mère et les 2 frères), entre la France et l’Afrique.

 

Les thèmes abordés sont graves et peuvent toucher beaucoup de lecteurs : l’enfance volée, la difficulté et la responsabilité d’être mère, la misère sociale, la destruction d’un individu en raison de l’absence d'amour maternel.

 

Et puis, Léonora Miano dresse un portrait sans concession des rapports Nord / Sud avec beaucoup de sincérité et de réalisme : elle évite l’écueil des gentils africains et des méchants occidentaux colonialistes, chacun en prend pour son grade !

 

En parallèle, il y a le thème du pardon et de la renaissance de l’individu : peut-on pardonner à ceux qui nous ont fait du mal ou ne nous ont pas aimés ? Peut-on transformer la haine et la rancœur en énergie de vie positive pour se construire un avenir radieux ?

 

« Les âmes chagrines » c’est aussi le beau portrait de  2 femmes à l’existence tourmentée qui portent leurs blessures avec plus ou moins de bonheur : «  Oui elle vivait, évidemment. C’était un tel roc. Comment l’égaler ? Comment ne pas lui faire honte ? Thamar n’avait pas pu affronter l’existence comme l’avait fait sa mère, les pieds fermement rivés au sol. Elle avait toujours eu des lubies, la tête dans les étoiles,regardant le monde qui l’entourait comme si elle y avait été placée par méprise, appartenant en réalité à des sphères inconnues ».

 

Ce livre m’a intéressé, il est bien construit, le style est sobre et agréable à lire.

Ce n’est toutefois pas un coup de cœur, je ne suis pas certain de relire un jour cet auteur  qui a déjà par ailleurs publié une trilogie consacrée à l’Afrique.

Simplement j’ai passé un agréable moment en découvrant ce roman sur une thématique que je n’aurais peut-être pas choisie spontanément, et c’est déjà pas mal.

 

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 00:12

mylene-farmer-du-temps-visuel-005

 

Le 5 décembre sort le volume 2 du best-of de Mylène Farmer.

Seulement 2 inédits dans cette compilation  dont ce premier extrait intitulé "du temps".

 

Bon je vais être clair, je suis un amoureux de Mylène Farmer, elle partage mon quotidien depuis le début des années 2000 et je me sens proche d'elle comme de nul autre artiste. Un précédent article écrit pour les 50 ans de la belle, essaye de raconter son univers:12 septembre 2011 : Mylène Farmer a 50 ans....

 

Je suis  pas le seul à aimer Mylène : ses 2 derniers concerts au Stade de France se sont arrachés en 3h chrono, c'est ainsi.

Le nouveau titre de la belle rousse n'est pas le titre idéal pour vous inciter à écouter Mylène : c'est un titre calibré pour être un tube radio et discothèque avec une mélodie de base, un son dance et un texte facile. J'aime ce style de musique donc ça me va bien mais cela donne seulement un apperçu de Mylène Farmer coté marketing et business et n'incite pas forcément à aller plus loin or plus loin se trouvent des joyaux de textes et de chansons.

 

Ceci dit tous les titres composés par Laurent Boutannat, son complice et mentor depuis toujours , le sont à la guitare sèche et au clavier, y compris celui là. Ce sont ensuite les arrangements qui donnent la couleur dance avec des accents trance.

 

Quant au texte , il est typiquement Farmérien, une ôde à la vie, à l'urgence de vivre  tout simplement avec l'amour comme moyen. Pour une fois on pourra  pas lui reprocher l'opacité de son texte...

On y retrouve quand même  une pointe de mélancolie mais vraiment très légère...la mélancolie est une ôde à la vie !

 

 

 

 

Du temps, du temps, du temps
Il te faut du temps,
Du temps, du temps, non non non

Suppose que je te dise
L'amour en est la cause
Que nos chemins de vie
Parfois nous superposent

C'est le mien
J'm'en fous
Mon chagrin
C'est tout
L'antidote au pire
L'anti "pas mourir"

Moi je veux vivre, aller haut
Pouvoir me dire que c'est beau
Mais pas du temps, du temps, du temps
Qu'il  te faut du temps
Du temps, du temps, non non non

Suppose que je te dise
Au fond de moi sommeille
Un continent de vie
De tes monts et merveilles

C'est le mien
Mais vous
Mon destin
S'enroule
Autour de tes reins
Amour je sens bien

Moi je veux vivre, aller haut
Pouvoir me dire que c'est beau
Mais pas du temps, du temps, du temps
Qu'il te faut du temps,
Du temps, du temps, non non non

 

Et puis, petit bonus : voici " Lonely Lisa", un joli portrait de femme, on en connait tous au moins une qui lui ressemble...et toujours une ode à la vie.

 

 

 

 

Elle est libre
Elle a deux vies,
Mais pas de chance
Pas d'équilibre
Mais elle fait de son mieux
Elle penche

Aimer
Et fondre l'or
Faire de la mort
Une immortelle

Rêver
Jusqu'à l'aurore
Aimer encore
Aimer le ciel

Lonely Lisa !
C'est bien ça
Un peu de déraison
Lonely Lisa !
Devisée
Et tous à l'unisson

Lonely Lisa !
C'est bien ça
Un peu de déraison
Plus d'à quoi bon !
Des mots libres
Des maux
Démolition

Mélancolie
Par la porte opposée elle voit
Sa folie
Qu'elle va jeter plus loin
De toi

Rêver
Et fondre l'or
Faire de nos morts
Des immortelles

Aimer
Jusqu'à l'aurore
Aimer encore
Gagner le ciel

Lonely Lisa !
C'est bien ça,
Un peu de déraison
Lonely Lisa !
Devisée
Et tous à l'unisson

Lonely Lisa !
C'est bien ça
Un peu de déraison
Plus d'à quoi bon !
Des mots libres
Des maux
Démolition

Une révolution
Tous pour la même même partition
Et la routine pas que du bon
À moins de rêver

Il nous faut une révolution
Pour créer l'envie
L'âme est ainsi
Y a pas de génie sans grain de fo...
Sans grain de folie !

Aimer
Et fondre l'or
Faire de nos morts
Une immortelle

Rêver
Jusqu'à l'aurore
Aimer encore
Aimer le ciel

Lonely Lisa !
C'est bien ça
Un peu de déraison
Lonely Lisa !
Devisée
Et tous à l'unisson

Lonely Lisa !
C'est bien ça
Un peu de déraison
Des à quoi bon !
Des mots libres
Des maux
Démolition



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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 00:12

plûmes epistolaires

 

Voici les réponses aux 3 lettres que j'ai choisies.

 

Réponse à Aymeline :  catégorie Fantaisie.

 

Monsieur le Comte,

 

Permettez moi tout d’abord de vous remercier d’avoir pensé à solliciter mes services pour vous aider. Votre lettre m’a touchée et  cela aurait été  un honneur pour moi de vous compter au nombre de mes clients .

Hélas, je ne suis plus en mesure de prendre en charge votre souffrance étant moi même actuellement au bord du gouffre. Soyez assuré que je le regrette amèrement mais vous qui être un damné parmi les damnés, vous comprendrez que je sois devenu un psychiatre maudit et totalement inopérant.

En effet, je n’exagère pas et  j’en viens même à me demander si l’une de vos morsures ne serait pas la solution pour soulager celles du temps sur mon existence misérable.

Au départ, je me limitais à recevoir les ménagères de moins de 50 ans en manque d’amour ,les maris adultères qui n’assumaient pas de tromper leur femme avec leur secrétaire, et tous ceux qui n’avaient pas eu la chance d’être orphelins et qui subissaient les affres de leur passé familial. Bref que du banal pour un psychiatre lambda.

Mais voilà, en mal de célébrité, j’ai décidé un jour de me lancer  sur le créneau porteur  des créatures de la nuit afin de devenir moi même une star des psychiatres, pouvant être invité dans toutes  les émissions de M6.

Au départ ce fut un vrai bonheur  mais peu à peu, j’ai été submergé de demandes incongrues et à force de traiter des cas lourds je suis moi même devenu totalement dépressif. J’ai eu jusqu’à 812 créatures de la nuit amies sur ma page FaceBook. Je viens de fermer mon compte.

Imaginez mon calvaire : j’ai dû notamment  prendre en charge Frédéric Beigbeder qui a littéralement lacéré 3 de mes divans à la recherche d’une hypothétique planque de cocaïne dans les accoudoirs. J’ai fini par sniffer en sa compagnie , des lignes  apportées par lui et déposées sur le fessier de ma secrétaire consentante car inconditionnelle de l’auteur.  J’ai du  répudier définitivement Monsieur Beigbeder comme patient. Je  n’en peux plus.

Je suis assailli depuis des mois par tous les blogueurs et blogueuses insomniaques de la création, à croire qu’ils se sont donnés le mot. Leur quête de sens  et leur ennui existentiel me minent comme une boule de stress  au fond de mes entrailles. Je n’en peux plus.

Dernièrement j’ai  même été contacté pat le fantôme de Jack l’éventreur : celui ci ne peut plus exercer son activité favorite en raison des milliers de caméras de vidéo surveillance à infra rouge installées dans tous les recoins de Londres. 

Je vous passe sur les écrivains en panne d’inspiration qui passent leurs nuits à essayer de décrire  leurs jours, sur les stars déchues de la télé-réalité.

Le bouquet final , Monsieur le Comte, c’est ma mère  qui à 70 ans passés ne rêve plus  que d’aller à Ibiza pour pouvoir faire l’amour avec David Guetta, le prince des DJ noctambules.

Vous le voyez,  ma vie est un enfer, je me suis saigné aux 4 veines pour répondre à  tous ces patients et je me sens  littéralement vidé de toute substance.

Même comme nourriture vampiresque je ne peux rien pour vous…je suis vraiment tombé trop bas.

En vous priant de bien vouloir m’excuser de cette réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Comte, à l’expression de ma toute ma sympathie.

 

Docteur Sigmund Froid.

 

 

 

Réponse à Olivia- catégorie Roméo et Juliette


Sarah,

 

Je suis étonné d’avoir reçu ta lettre après 9 mois. C’est étrange, 9 mois c’est normalement le temps qu’il faut pour une naissance et si j’en crois tes mots, c’est le temps qu’il t’a fallu pour m’expliquer que tu avais besoin d’une renaissance.

Franchement tu ne manques pas d’air,  toi qui était ma vie avant la mienne et qui m’ a littéralement asphyxié en t’enfuyant .

Dois je te rappeler qui est la responsable de ce naufrage ? Te souviens tu de notre avant dernière rencontre dans le terminal sud de l’aéroport d’Orly ? Ce 21 octobre, nous devions toi et moi prendre un vol pour Nice et nous installer dans notre nouvelle vie, notre nouvelle maison, un havre de paix sensé abriter notre nid douillet . J’avais réussi à changer de métier, à prendre un crédit. Pour cela, j’avais laissé mon travail, mes amis Parisiens et même  ma grand-mère. Je me souviendrai toute ma vie de ses larmes  sur le pallier de sa maison de retraite lorsque je lui ai dit qu’elle ne me verrai plus qu’un week-end de temps en temps. Et Toi ce jour là, tu n’as rien trouvé de mieux à me dire que tu avais besoin de temps, de réflexion, que tu n’étais pas sure de tes sentiments…qu’il fallait que je te comprennes…que tu étais instable et folle mais que tu m’aimais. Et tu es partie vers le terminal Ouest, tu as  pris cet autre avion vers Venise en compagnie de ta chère Jessica.

Lors de notre ultime  rencontre à ton retour de la « Dolcevita »,  je t’ai clairement expliqué que je ne voulais plus jamais avoir à croiser ton regard, ce regard blessé et ravageur qui a eu raison de moi à nos débuts.

Sarah, l’instabilité a ses limites, et libre à toi d’être incapable d’aimer qui que ce soit, mais je t’en prie, ne viens pas me demander pardon aujourd’hui. Je suis bien incapable de cette prouesse sentimentale et quand bien même je le serais  je n’ai aucune envie de soulager ta conscience.

Néanmoins je te rejoins sur une chose : je n’ai jamais connu jouissance plus complète que lors de  la fusion de nos 2 corps. J’ai en mémoire le plus infime de tes râles et je pourrais encore décrire toute la palette de nos gémissements, évoquer tous les épices de nos baisers, reconnaître le moindre de nos frissons d’amour fou. Je me damnerais pour revivre un seul de ces instants passés contre ton corps.

Tu m’étonneras toujours : non seulement tu as pensé que je pouvais  te pardonner mais encore que ce pardon pourrait te permettre d’oublier. Te voilà devenue bien naïve tout à coup…comme si le pardon permettait de libérer sa conscience. Quant à moi, me  voilà devenu bien aigri, bien rancunier, totalement  nul en somme.

Tu vois Sarah, la rancœur est la sœur jumelle de la culpabilité et tous les mots sont vains lorsque l’amour n’est plus qu’un chagrin.


Joshua.

 

 


Réponse à Eiluned - catégorie poste restante

 

Chère Cassandre,

 

Votre lettre fut pour moi une vraie surprise, plutôt déplaisante au premier abord.

En effet, je m’efforce d’être sur liste rouge et de ne jamais communiquer mes coordonnées personnelles pour éviter ce genre de désagréments. Je suis même allergique aux publicités distribuées dans ma boite aux lettres. J’ai en effet le droit de pouvoir vivre en paix et me comporter en parfait  sauvage si j’en ai envie.

Je vous trouve donc bien insolente et impertinente mais je vais être bon prince : j’aurais pu en retour vous offrir un abonnement à Marie-Claire pour avoir la paix, mais la sincérité de votre démarche m’a touchée.

Vous parlez de solitude et d’ailleurs votre prénom vous prédestine à cet état, et je sais que la solitude est terrible à vivre même si aujourd’hui, elle est  devenue pour moi la seule façon  de ne pas exister en paix.

Vous avez eu l’audace de me parler un peu de vous même alors je vais vous rendre la pareille.

Vous vénérez les livres , moi je me contente de les supporter. Je travaille en effet à l’annexe de la  bibliothèque  nationale et je passe mes journées à trimbaler des piles de livres anciens et poussiéreux, illisibles pour le commun des mortels, dans un silence de cathédrale. Vous imaginez  bien que cette activité époustouflante me laisse hélas tout le loisir de cogiter, méditer et réfléchir à ma triste condition d’humain.

Quand je rentre le soir, je me cale dans mon canapé devant la télé en espérant que personne ne viendra sonner à ma porte. Les 2 femmes de ma vie sont loin de moi. La première ne m’a jamais aimé alors que je ressentais pour elle une passion dévorante et unique. J’aurais tout fait pour elle mais il n’y a jamais rien eu entre nous  . La deuxième a fini par me quitter à cause de mon incapacité chronique à être heureux et à la rendre heureuse. Les 2 me manquent terriblement et je ne veux plus jamais tomber amoureux.

D’ailleurs c’est étrange d’associer tomber et amour, comme si les relations amoureuses étaient destinées à nous  faire trébucher…y aviez vous songé chère Cassandre ?

Vous le voyez, vous n’avez pas frappé à la bonne porte et vous auriez mieux fait de vous adresser à Monsieur  Potter. A mon avis, sa baguette magique vous aurait été bien plus utile que mes maux.

Permettez moi de vous dire que je  vous trouve bien ingénue dans votre démarche. Vous n’ignorez pas que   l’amitié homme femme, la vraie,  est quasi impossible or je note que vous vous êtes volontairement  adressée à "un inconnu" et non à une inconnue et que vous avez précisé « amicalement ».

Aussi , sans doutes êtes vous une douce rêveuse ayant passé trop de temps à lire les romances du siècle passé.

On ne tombe jamais  sur son Apollon par hasard, soyez en sure chère Cassandre.

Ainsi,  je ne vous dit pas merci ni à bientôt  mais je vous autorise à m’écrire à nouveau si vous le souhaitez. Je retourne à ma télévision, elle au moins ne m’oblige pas à mobiliser mon cerveau  pour répondre à des  demandes insensées.

Bien à vous,

 

Alexandre.

 

 

 

 

 

 

 


 

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 00:12

sourire chat 2

 

Qui osera dire les vraies raisons qui le poussent à créer puis alimenter un blog ?

 

Qui osera dire que lorsque les vieux deviennent vieux, il arrive un moment où l’on a plus rien à leur dire, où  ils n’ont plus rien à nous dire,    meubler la conversation avec eux n’est plus qu’une politesse ?

 

Qui osera dire qu’un chagrin d’amour peut broyer une vie d’homme ou de femme ?

 

Qui osera dire que le Legging est une insupportable escroquerie  et que ce vêtement devrait être interdit par la constitution française ?

 

Qui osera dire que c’est l’hypocrisie qui permet à la société de fonctionner sans s’auto détruire ?

 

Qui osera dire que l’être humain est frileux devant l’adversité et devant l’amour ?

 

Qui osera dire que la famille est certainement la seule institution capable de détruire totalement un individu ?

 

Qui osera dire que la croyance en dieu est une faiblesse  bien  commode pour ceux qui ne veulent pas voir la vérité en face ?

 

Qui osera dire qu’à force de se mentir à soi même on rend les autres responsables de son malheur ?

 

Qui osera dire que l’acte gratuit n’existe pas ?

 

Qui osera crier son amour à celui ou celle dont il sait pertinemment qu’il ou qu’elle n’en voudra pas ?

 

Qui osera dire qu’écrire est à la portée de tous mais que les écrivains sont aussi rares que les edelweiss au cœur de la montagne ?

 

Qui osera dire que les Journaux télévisés ne sont que des ramassis de conneries racoleuses destinées à nous faire avaler les publicités qui les entourent ?

 

Qui osera dire que le Père Noël est une invention des parents destinée à ce qu’ils ne se rendent pas compte trot tôt de ce qui les attend  ?

 

Qui osera dire que les titres de Christophe Maé  sont le vide intersidéral de la chanson française ? (heu j’aime les avis mesurés et pas trop expéditifs mais il y a des limites à ne pas dépasser...)

 

Qui osera dire que les belles âmes sont si rares qu’il faut les adorer ?

 

Qui osera dire que comme on en avait marre d’entuber les riches on a inventé les magasins hard-discount pour entuber les pauvres ?

 

Qui osera dire que « la vie est belle comme une aile que l’on ne doit pas froisser » ?

 

Qui osera dire que certains jours on devrait rester couchés  au lieu d’écrire ce qui nous passe par la tête ? (mais enfoncer des portes plus ou moins ouvertes fait du bien…)

 

Qui osera dire sa vérité ? 

 

Si vous avez aimé cette chose...peut être aimerez vous celle ci: 31 décembre, anniversaires : c'est la fête, la fête...?

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 17:17

férréDeuxième rendez vous avec la chanson du lundi tout pourri, le premier rendez vous ayant remporté un succès d'estime, je tente un deuxième.

Le but est d'associer des souvenirs ou émotions à une chanson particulière. Cette semaine je vous propose " Avec le temps de Léo Férré", classique parmi les classiques.

Le prochain rendez-vous, s'il existe, sera une chanson internationale des années 2000.

Ceux qui veulent écouter le chanson peuvent le faire en utilisant le pavé ci dessous.

 

 

 

Avec le temps
Avec le temps, va tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
______


Avec le temps
Avec le temps, va tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
______


Avec le temps
Avec le temps, va tout s'en va
Même les plus chouettes souv'nirs ça t'as une de ces gueules
A la galerie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule
______


Avec le temps
Avec le temps, va tout s'en va
L'autre en qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va tout va bien
______


Avec le temps
Avec le temps, va tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
______


Avec le temps
Avec le temps, va tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus

 

Le souvenir que j'ai par rapport à cette chanson, ce sont certaines émissions de télé lorsque j'étais gamin vers la fin des années 70. Je me souviens de ce vieux monsieur habillé en noir avec ses cheveux blancs en vrac et qui chantait avec toute la misère du monde sur lui. Je me souviens que tant de tristesse me faisait peur. Je l'avais repéré ce chanteur là et il me faisait flipper tout simplement . Bien sur je ne sais plus s'il chantait ce titre là  et de toutes façons j'étais trop jeune pour comprendre.

Aujourd'hui en lisant les paroles, je trouve ce texte d'une dureté absolue, hyper réaliste et poétique en même temps et qui n'utilise que des mots de tous les jours. Je trouve que c'est une chanson très dure à écoute,  vraiment très forte.  Chapeau bas  Monsieur Férré.

 

Et vous, que vous évoque cette chanson? Quels souvenirs et émotions?

 

Si vous avez aimé ce rendez-vous, peut être aimerez-vous lire: Again, again, again....

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 00:12

lorettePremier roman en compétition pour  le cinquième  prix littéraire des hebdos en régions : «  Grâce leur soit rendue » de Lorette Nobécourt.

 

Ce livre est construit en 3 parties  distinctes.

La première partie m’a vraiment  enchantée: elle raconte l’histoire d’amour entre 2 écrivains épris de liberté et de vérité. L’auteur décrit une passion entre 2 êtres totalement différents, Unica et Roberto, mais que l’écriture rapproche. Cela se passe en Espagne dans les années 80. C’est très beau, les phrases claquent et sont parfois proches d’aphorismes et de pensées sur l’existence : «  Personne ne peut rien pour personne, personne n’a de solution…nous sommes seulement une réponse chacun à notre manière, à cette question que nous pose l’existence : qu’est-ce qu’être vivant ? » 

Des mots d’amour comme s’il en pleuvait «  Je te prendrai dans mes bras, et triste et tremblant aussi si tu l’es, je te hisserai jusqu’à un ciel de joie ».

 

Puis arrive la deuxième partie qui raconte quelques années plus tard, la jeunesse de Kola, le fils des 2 écrivains. L’action se situe en Italie Et là j’en veux à l’auteur (à moins que cela ne soit à moi-même) car je suis resté au bord du chemin. Cette partie ne fait que montrer une jeunesse fougueuse et intellectuelle à la fois. Il est nécessaire d’avoir l’encyclopédie des références culturelles plus un dictionnaire des mots compliqués pour arriver à suivre. C’est presque une démonstration de culture au détriment des sentiments et j’avoue que cela m’a gonflé…

 

La troisième partie présente Kola à la recherche de ses racines au Chili, à la rencontre de son passé et de celui de sa mère. Cette partie est plus séduisante mais trop tard, le mal est fait, d’autant que la quête d’un sens à la vie en marchant sur les traces de ses ancêtres, on a déjà vu et lu cela 100 fois...

 

Au final, Lorette Nobécourt propose une ode à la liberté et à la vie, une ode à l’amour, brillante et riche mais trop travaillée et trop intello pour être totalement honnête. Je découvre cet auteur qui a déjà publié 9 livres, peut être que j’essayerai plus tard un autre de ses romans pour affiner le sentiment partagé qui m’anime après avoir lu «  Grâce leur soit rendue ».

 

Pour terminer, un passage que je trouve magnifique…

« J’ai toujours eu peur de disparaître de ta vie, depuis que je te connais, parce que tu m’as sauvée. Je ne peux pas te dire comment ni pourquoi. Je ne le sais pas moi-même. C’est à cause de ton regard, je crois, on ne sait pas où tu es, tu es quelque part, reliée à quelque chose d’autre qu’on ne peut saisir, comme si ton visage, tout ton être était tourné vers autre chose que toi, tu vois, et que nous, on ne peut pas voir, comme si tu avais vue sur un panorama auquel les autres n’ont pas accès, et de temps en temps, mais de temps en temps seulement, tu te retournes vers moi, et je découvre dans ton regard un autre paysage de moi-même »

 

Si quelqu’un a lu cet auteur et souhaite faire partager son point de vue…

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 00:12

plûmes de l'année

 

Ci dessous ma participation aux plûmes de l'année, les mots en J.

Cette semaine, il fallait utiliser les 20 mots suivants :

Jaspiner - Juvénile - Jamais- Jusant - Jalon - Jokari - Juron - Jérémiade - Joyeuse - Jupe - Jour - Jeudi - Jouir - Justice - Juke-box - Jacquard - Jalousie - Jubiler - Janotisme.

Les mots ont donné vie à Hector...

 

Pas la peine de palabrer ou jaspiner pendant des heures, Hector avait la tête du con suprême et son esprit était à l’unisson de son physique. Sa connerie juvénile ne s’était jamais démentie et il ne connaîtrait jamais le jusant en vieillissant. En effet, le niveau de sa bêtise le situerait toujours au-delà du dernier jalon de l’échelle de stupidité originelle.

Hector était né crétin et un accident de Jokari avait  encore aggravé son cas : alors qu’il proférait un juron  que je ne peux reproduire ici, il avait avalé la balle en caoutchouc rouge. Les infirmières à l’hôpital  se rappellent encore les jérémiades d’Hector lorsqu’il évacua l’objet par les voies naturelles.

 

Son passe temps favori était d’espionner Justine, sa joyeuse voisine aux yeux de jade. Hector matait sans retenue les jambes sensuelles de Justine mises en valeur par des jupes fendues d’un autre monde. Ce voyeurisme malsain lui permettait de se faire du bien et les bons jours, cela lui évitait d’avoir à attendre le porno du jeudi soir pour arriver à jouir. Après tout, Hector était seul et ce petit plaisir n’était que justice : ce n’est en effet  pas en écoutant des vieux titres de rock miteux sortis de son juke-box d’occasion qu’il pourrait prendre son pied.

 

Mais aucun être humain n’est totalement pourri et Hector avait pour lui 2 atouts. Il était élégant et collectionnait les pulls jacquard, qu’il  assortissait de cravates ressemblant à celles de Julien Lepers, vis-à-vis duquel  Hector ressentait une jalousie sans égal. Transition plus ou moins habile pour en venir au deuxième atout d’Hector : il adorait les émissions de jeu de bon aloi pour vieux croûtons, telles que Questions pour un champion ou Les chiffres et les lettres.

Il mettait ainsi un point d’honneur à trouver le mot le plus long et aujourd’hui il jubilait d’avoir  repéré « janotisme ». (1)

 

Ainsi était Hector. La vie est une terre de contrastes car à 3 rues de là, se trouvait  Ariane, plus belle qu’une aurore boréale et plus légère qu’une bulle de rosée sur un iris violet…mais ça c’est une autre  histoire.

 

(1) l’auteur prie ses aimables lecteurs et lectrices de bien vouloir l’excuser de les prendre pour des jambons (avec un J) mais il n’a pas eu le courage de placer ce mot dans son contexte...

 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 00:12

  

 rentree litteraire-price-minister

Voici mon ressenti sur le nouveau roman de David Foenkinos : Les souvenirs

Cet article est ma participation au challenge interblog proposé par PRICE MINISTER.

 

C'est le troisième roman de Foenkinos que je lis. Celui ci a pour thème principal la vieillesse et le personnage central est confronté aux derniers jours  de sa grand-mère ( une véritable petite épopée) après avoir perdu son grand-père. Il en découle une réflexion d'une grande humanité sur la place des vieux dans les familles confrontées à cette période de  vie si particulière.

 

Mais, au delà, on retrouve le thème de prédilexion de l'auteur, à savoir les sentiments, le couple, la recherche du bonheur conjugal.

 

Et définitivement, l'histoire n'a pas beaucoup d'importance dans les romans de Foenkinos : elle a même tendance à partir un peu dans tous les sens dans la deuxième partie du livre. Non ce qui compte, c'est le style : Foenkinos à cette capacité unique de retranscrire les sentiments humains avec simplicité, inventivité et poésie :

"Comment vit-on en sachant que l'avenir est une peau de chagrin? Comment puis-je le savoir moi qui attend tout de la vie? J'attends l'amour, l'inspiration, la beauté du hasard et même la prochaine coupe du monde de football".

 

Le style est épuré, les mots sont simples...presque naîfs parfois mais toujours terriblement humains. Foenkinos me fait penser à  Anna Gavalda et à Jonathan Tropper...on peut s'identifier aux personnages et à certaines des situations qu'ils vivent à travers la créativité de leur créateur.

" L'enseigne clignotante du bar est la version alcoolique du phare".

 

Une phrase citée par l'auteur dans un des souvenirs ( encore une idée originale de l'auteur à découvrir dans le livre)  est un raccourci magnifique de l'ensemble du roman : " lorsque nous avons été frappés par la mort, cela nous donne l'obligation d'aimer".

 

Les souvenirs est un roman léger et émouvant, à la fois grave et optimiste qui donne justement l'envie  d'aimer et de lire les autres romans de Foenkinos.

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 00:12

avion

 

Bob plane sur la plaine, he’s in love again…

Quand le ciel est clair, j’aime regarder les avions et leur traînée de poudre blanche, si agréable à l’œil et  tellement nocive pour la planète.

Quand je vois un avion lancé à 800 km par heure et voguant à 10000 mètres d’altitude, je me demande vers quel ailleurs il achemine ses passagers avec autant d’aplomb. Les possibilités d’ailleurs sont infinies. On rêve tous d'un ailleurs à un moment ou un autre.

 

Peut être un homme fuit-il son passé, un drame familial  ou un amour impossible et il se dit qu’ailleurs il prendra un nouveau départ, sans jamais se retourner ni rien regretter. Mais partir à l’autre bout  de la France ou du monde pour éliminer un chagrin d’amour ou la perte d’un frère ne suffit pas : si c’était le cas il faudrait réserver ses places 20 ans à l’avance et les aiguilleurs du ciel seraient les maîtres du monde. Bien sur, le changement de lieux et de repères est propice au travail sur soi que cet homme devra mener pour se retrouver. L'ailleurs est un plus qui permet de travailler sur soi plus sereinement , mais la fuite en elle-même ne changera rien à l’histoire. C’est un ailleurs interne que va  trouver ce passager et peu importe alors l’endroit de sa  renaissance.

  

Peut être que cette femme va revoir sa famille, si loin géographiquement et si proche dans son cœur: elle est à  la recherche de la source. Sans doutes qu’à mesure que l’avion perdra de la vitesse en négociant sa descente , son cœur à elle   battra de plus en plus vite.

 

Ce couple assis là juste à coté de l’issue de secours part vivre son histoire d’amour passionnelle et condamnée par les circonstances de la vie. Même si l’avion se crashe ils auront une chance d’être les premiers à s’en échapper afin que vive leur passion dévorante.

 

Cette femme là au fond de l’appareil  accompagne  probablement sa mère pour son avant dernier voyage vers l’ailleurs de sa jeunesse, celui là même qui lui a procuré les plus beaux moments de sa vie de femme et de sa vie d’être humain.

 

Ces hommes d’affaires blasés qui ne prennent même plus le temps de jeter un œil à travers le hublot pour assister au spectacle éternellement renouvelé du vol au dessus des nuages, au dessus des plus hautes montagnes, vers quoi volent-ils ?  Quelle tristesse de ne pas profiter de ce moment unique qui transcende les rêves et les espoirs. Le business rend aveugle et triste.

 

Voilà à quoi je pense lorsque je vois une trace de poudre blanche  violer l’azur au dessus de moi.

 

Simone de Beauvoir qui fit plusieurs fois des traversées de l’Atlantique (encore risquées à son époque) pour rejoindre l’homme de sa vie (pas Sartre qui fut l’amour de sa vie, son double spirituel, sa moitié intellectuelle et humaine, mais Nelson Algren) écrivit ceci à propose des voyages en avion et de cet amour à distance : «  l’avion est le seul mode de transport qui s’harmonise avec l’état du cœur : l’avion, l’amour, le ciel, la tristesse et l’espoir forment un tout ».

A chaque trajet en avion où les éléments le permettent, je ressens ce qu’elle a voulu dire.

Je vous souhaite de jolis trajets en Airbus…plutôt qu’en bus R.

 

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