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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 06:12

hortensias

 

Hé bien tout finit par arriver. Après plus de 3 ans de bons et loyaux services, 398 articles publiés (84  chroniques de livres, plus de 120 chansons proposées, 63 textes...etc...) je quitte......Over-Blog ! Warf !

 

En effet, la publicité imposée depuis cet été m' insupporte , je ne veux  pas de  cela en tant que lecteur de blog ,  alors je vais chercher mon bonheur ailleurs...même si c'est à contre-coeur.

 

 

 

 

 

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 06:12

SAM 5973

 

Coucou.

 

Je serai  en congés dans quelques jours et c'est donc  le moment de la fermeture  annuelle du blog.

 

Pause estivale prolongée cette année...rendez-vous le 11 septembre pour le prochain article et la réouverture du bar !

 

A terme le bar, s'il ne fait pas faillite, risque de changer d'adresse puisque comme vous l'avez peut être remarqué, Over Blog m'impose dorénavant des pubs  sur mon blog...alors qu'il y a en moyenne 40 visiteurs par jour...tout ça pour me vendre leur version payante où l'on peut virer les publicités.


Enfin, pendant 3 années, j'ai pu m'exprimer librement et simplement sans aucune contrainte et la plateforme qui était au départ une PME Toulousaine , a d'abord fusionné avec d'autres entreprises, s'est developpée,  pour finir par être rachetée il y a quelques semaines par un gros groupe de médias. La vie économique est ainsi ! 

 

Or je suis allergique à la publicité sur les blogs mais c'est pareil sur les autres plateformes...

 

D'ici là, prenez soin de vous, bonnes vacances pour ceux et celles qui partiront.

 

Je vous embrasse, et vous laisse avec Agnès Obel (encore elle...)  et Aventine, qui est le nom de  l'une des sept  collines sur laquelle fut construite Rome...

 


 

 

 

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 08:20

face à la mer

 

Certains jours, j'aimerais m'appeler Dorian...

 

Je vous propose un moment de gràce avec le portrait de Dorian fait par Agnès Obel.

 

C'est la version que j'ai vue en live au Festival de Carcassonne il y a quelques jours, sauf qu'ici elle est enregistrée à Berlin.

 

Agnès Obel fait ressortir bien plus de  50 nuances de Gray ou Grey ou gris dans sa musique et dans sa voix.

 

La mélancolie a trouvé son incarnation...

 

Cela fait du bien là où ça fait mal...

 


 
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 06:12

chanson du jour

 

L'été, on a souvent envie de tracer la route, de mettre les voiles, d'approcher les océans, de voler au dessus des nuages...

 

Alors je vous propose des mini compilations de 4 chansons autour du voyage, au sens large du terme...des chansons que j'aime bien entendu !

 

Voici le troisième et dernier volet  de cette série estivale avec que des performances live !


 

Christine and the queens : Amazoniaque (reprise d' Yves Simon - 2011)

 


 

 

Rose  Laurens : Africa (1982)

 


 

 

Etienne Daho :  week-end à Rome (1984)

 


 

 

Crhistophe Willen : Berlin (2009)

 


 


 

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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 06:12

tarzan

 

 

Dernière participation de la saison aux plumes de la reine Asphodèle sur le thème de l'éternité avec les mots suivants à placer : Vacances- scolastique – immortalité – seconde – mémoire – longueur – ange – douleur -oubli – repos – cercle – passion – péché  – vampire – jour – cathédrale – lassitude – liane et lucarne.

 

Mes sponsors habituels, Klennex et Lexomil, étant en vacances, je vous propose un vrai moment de nasitude à  la limite du bon gôut, et vous prie de m'en excuser.

 

Spécialement pour Galéa, si elle passe par là , un lien vers un ancien texte  sponsorisé, spécial joie de vivre et optimisme : Ici :

 

Je suis en week-end prolongé cette semaine, je répondrai donc à vos commentaires à mon retour...pour une fois lâchez-vous, ce sera marrant !


 

Nasitude.

 

Devoirs de vacances : vous définirez les contours de l’immortalité selon Aristote et l’enseignement scolastique.

 

Aristote ??? Harry  s’ tâte !!!

 

Pour la seconde fois, à 23 ans, Harry a loupé son bac. Pour se consoler, il mate à longueur de journée les jeunes nones fraichement recrutées lors des offices à la cathédrale. Il espère qu’elles vont un jour se transformer en vampires. Harry se dit avec lassitude et sans trop de  passion qu’il se laisserait volontiers sucer.

 

Ne soyez pas choqué(e)s, les créatures à cornettes sont des anges et les anges n’ont pas de sexe…mais cela Harry feint de  l’ignorer. Et puis donner son sang ne lui fait pas peur…c’est dans l’oubli de la douleur que l’on peut accéder au repos éternel de l’âme.

 

Oui mais voilà, la concupiscence est un péché et le péché d’Harry l’a empêché de choper le repech et d’empocher son fichu bac. Je vous le rappelle au cas où la mémoire de votre cerveau vous causerait des trous de lucarne…

 

Harry tourne en rond, comme tous ceux qui ne rentrent dans aucun cercle.

 

Moralité : n’est pas Tarzan qui veut,  à trop se tripoter la liane, on finit par se retrouver dans la jungle.

 

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 06:12

chanson du jour

 

L'été, on a souvent envie de tracer la route, de mettre les voiles, d'approcher les océans, de voler au dessus des nuages...

 

Alors je vais vous proposer des mini compilations de 4 chansons autour du voyage, au sens large du terme...des chansons que j'aime bien entendu !

 

Voici le second volume de cette série estivale  et à bientôt pour le troisième et dernier épisode.


 

Il voyage en solitaire de Gérard Manset (1975)

 

Je ne connais rien de ce chanteur excepté ce titre que je trouve très beau.

 


 

 

Holidays de Michel Polnareff (1972)

 

Peut être le seul génie chanteur français encore vivant. Auteur, compositeur, pianiste, grande voix, névrosé, barré, mégalo...bref j'adore Polareff et ce titre est l'un de mes préférés. Elles arrivent les holidays...

 


 

Travel the world de Superbus (2006)

 

Groupe pop rock  dynamique et rafraichissant, qui donne la pêche et le moral et qui assure en live...que demande le peuple?

 


 

Brest de Christophe Miossec (2004)

 

Je connais peu ce breton pure souche que je vais bientôt revoir en live. Cette chanson est certainement la plus connue de lui. J'ai hâte de revoir son pays également...ça vient aussi !

 


 
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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 06:12

 

catch

 

C’est bientôt la rentrée…littéraire.


Branle-bas de combat chez les éditeurs !


En 2013, il s’est vendu 1.200.000 livres parus  à la rentrée de septembre, autant dire que commercialement, c’est un évènement important.


Cette année, entre fin août et mi-octobre, ce n’est pas moins de 607 romans (404 français et 203 étrangers) qui vont sortir et se battre pour être en tête des rayonnages des librairies. Sachant qu’en 2 mois, La Grande Librairie peut écouler 32 écrivains…sur 600. Et cela doit être pareil pour les autres médias. Une vraie lutte à la culture et au business aussi puisque seuls les autruchiens et les autruchiennes dissocient toujours les 2...


Et, il va y avoir du lourd : Foenkinos, Delacourt, Besson, Adam et bien entendu, Amélie Nothomb et son chapeau pour la 22 ième année consécutive, dont le nouveau roman sera tiré à 180000 exemplaires. Le tirage moyen en 2013 pour un premier jet est de 1500 exemplaires seulement (y compris les livres auto édités qui doivent plomber le chiffre) selon un étude de la BNF. En enlevant les titres auto-édités on arrive plutôt à 5000 exemplaires pour un premier tirage. Encore faut-il arriver à les vendre pour espérer un deuxième tirage.


Bonne nouvelle, 75 premiers romans seront publiés à la rentrée, ce qui prouve qu’il y a des talents pour lesquels les éditeurs sont prêts à prendre des risques parce que pour se faire remarquer parmi 600 titres, faut y croire au premier roman !


On sait que les jeunes auteurs actuels ont tendance à faire des textes courts (et tant mieux)  mais pour l’anecdote, un certain Doubrovsky publie un livre intitulé «  le monstre », qui fait 1700 pages . il a intérêt d’être bon, sinon il pourra toujours permettre de caler une armoire normande ou de trucider les beaux-parents. Ceci dit, à la page, ce livre sera bien moins cher qu’un livre de 170 pages, car les livres édités en grand format sont onéreux.


D’ailleurs, les chiffres exacts sont assez difficiles à avoir…mais selon plusieurs sources assez comparables, sur un livre vendu 20€ TTC, voici ce que toucheraient environ  les divers intervenants :

  •    Le libraire : 7€
  •   L’éditeur : 4€
  •   L’imprimeur : 3€
  •   Transport et logistique : 2€
  •   L’auteur : 1.50€
  •   Le diffuseur (intermédiaire qui fait la promotion du livre pour l’éditeur) 1.50€
  •   L’Etat : 1€

Du coup, peut-on bien vivre voire devenir riche si l’on est auteur ?  Oui à condition de vendre du livre…un best-seller peut mettre l’abri pour le reste de sa vie.  Mais qu’est-ce qu’un best-seller ?


Hé bien, pour un premier roman, 5000 exemplaires vendus  =   best-seller et en moyenne, l’auteur gagnera donc 7500€. Moins de 1% des premiers romans se vendent à 5000 exemplaires...beaucoup sont plus proches des 500. 

 

Pas de quoi se pâmer….les phénomènes d’édition comme par exemple,  Le Confident, d’Hélène Grémillon, premier roman vendu à 400000 exemplaires (en fait 50000 à l’origine, le reste étant dû au format poche) représentent un pactole rarissime ! Il  faut dire que cette histoire est fantastique, un premier roman parfait ou presque. 


J’achète rarement des livres à la rentrée littéraire, mis à part pour quelques auteurs chouchous et encore souvent j’attends.  Je n'en reçois pas non plus gratos dans ma boite ux lettres contre un article de promotion à  faire...la confidentialité d'un blog à ses inconvénients...mais bon je crois que je vais me payer le nouveau Gaëlle Josse en septembre et aussi un premier roman qu lequel je flasherai en librairie.

 

Bonne rentrée littéraire aux 607 écrivains en lice...sans les livres comment vivrions-nous?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 06:12

 

chanson du jour

 

La semaine dernière, on apprenait la mort d'Hervé Christiani.


Cet artiste qui démarra au petit conservatoire de Mireille,  à publié 8 albums de son vivant dont la majorité restèrent confidentiels.


Mais, en 1981, Hervé Christiani à écrit une chanson qui lui survivra :  Il est libre Max, que tout le monde connait ou presque. Les artistes, eux,  peuvent laisser des traces dans l'inconscient collectif même si peut être;  il eut apprécié de ne pas rester cantonné à ce tube.


J'aime beaucoup cette chanson avec sa douce mélodie et son texte poétique un brin naïf...un très beau portrait, décalé, tout en finesse...

 

Il est libre Max, y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler...

 


 

 
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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 06:12

jacaranda

 

Voici ma participation à l'atelier de la grande Prêtresse Aspho sur le thème du silence. Les mots collectés cette semaine sont : Essentiel, réserve, regard, félicité, observer, musique, minute, nuit, agneau, son, muet, méditation, apaiser, angoissant, justesse, jacaranda, jouer.


 

A l'ombre...

 

A l’ombre d’un jacaranda, j’observais le ruisseau tonitruer sous les reflets pailletés d'or que le soleil lui avait réservés.


Mon regard embué de ridicules cristaux iodés, était hypnotisé par le son cristallin de l’eau, d’une justesse jamais égalée. Aucun musicien, fut-il un génie, ne pourrait convertir une  telle mélopée en  mélodie.

 

Au bout d’une heure minutée, j’aperçus une écorce d’arbre, pauvre radeau  médusé par la force du courant,  sauf à considérer qu’il  ressente une quelconque félicité à  se laisser dériver ainsi.


Ceci dit, lui,  au moins, verrait l’océan ce soir et pourrait lécher l’écume des vagues suicidaires.

 

J’étais donc là, au bord du ruisseau, spectateur muet  de ma propre vie, alors que, contrairement à moi ,  certains étaient apaisés avec leurs deux pieds bien fixés sur la rive.

 

Sous cet arbre, je me sentais comme un  soupir au milieu d’une pièce de  symphonique musique,  sorte de ridicule nuit précédant la lumière dorée des cuivres.

 

Décidemment, la méditation est une activité bien angoissante pour  l’écorché, car " pour ses blessures : point de suture."

 

 Ainsi va la vie, la rivière meurt dans la mer et l’agneau  à l’abattoir, mais l’essentiel est d’attendre que les enfants ne croient plus au père Noël pour le leur répéter…

 

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 06:12

olmi le premier amour

 

Emilie se prépare à fêter ses 25 années de mariage. Elle  tombe sur une annonce dans un journal. Cette annonce, signée de son premier amour, Dario, semble s'adresser à elle sans la nommer. Emilie décide de le rejoindre à Gènes où il vit depuis près de 30 ans. Elle  part immédiatement  de chez elle sans donner d'explications à Marc, son époux.


On va suivre Emilie sur la route qui la ménera à Gènes puis au fameux Dario, ce premier amour, peut être l'amour d'une vie...

 

Dit comme ça, l'histoire à l'air banale et mille fois traitée en littérature romanesque. Oui, sauf que Véronique Olmi en fait une histoire palpitante, sensible, troublante qui  dresse un somptueux portrait de femme.

 

Le premier amour interpelle le lecteur, l'humain, l'homme ou la femme, le dérange dans ses certitudes quasiment à chaque page.

 

Je n'en dirais pas plus, j'en ai déjà beaucoup dit sur Véronique Olmi qui est la vraie rencontre littéraire de cette année en ce qui me concerne. J'adore cette auteur.

 

Voici un long extrait que je trouve fantastique...quel talent !

 

" J' avais besoin d'appeler Marc. Besoin de cette familiarité qui m'aiderait à me recentrer, besoin soudain de cet homme et de la connaissance qu'il avait de moi. Je voulais lui dire ce que peut-être je ne lui avais jamais dit. Que je n'avais couru après une vie simple que parce que j'étais moi-même éparpillée,  j'avais eu besoin de l'ancrage d'un mari pour ne pas voler en éclat et je n'étais sans doute pas plus faite pour cette vie-là, épouse et mère de famille, que pour mille autres, carmélite, reporter de guerre, lesbienne, artiste, caissière, modèle, écuyère, mère célibataire bohème et affranchie, amante unique et toujours célébrée par un homme qui ne m'aurait jamais fait d'enfant, ou bien simplement tout cela était-il trop long pour moi, j'étais faite pour me brûler les ailes et disparaître, comme les papillons de mon père.

J'aurais regardé du ciel ma mère et sa jeunesse, mon père et son grand âge, et je n'aurais pas voulu naître de ces deux-là, je serais repartie pour revenir plus tard, ailleurs, sous la forme d'une lumière semblable à celles que l'on découvre parfois en haut des routes, au sortir d'une forêt, qui surprend et ravi. J'aurais voulu être une bonne nouvelle. J'aurais voulu être une accalmie. Un grand repos. J'aurais voulu être une seconde, celle où l'on sent le bonheur, le joie dans l'harmonie. Et puis mourir. J'aurais voulu être le contre-ut. Le chef-d'oeuvre. L'idée géniale. Et renaître ailleurs. Dans la sève. La marée montante. Le vol plané de l'aigle. Ou le bruissement d'ailes des hirondelles, quand elles volent bas près des étangs, et que le soir descend, humide et tranquille. Voilà ce que je voulais dire à Marc, le besoin de l'instant et de la beauté, et rien d'autre".

 

 

Le premier amour de Véronique Olmi est en compétition pour le Prix Mind The  Gap 2014.

  Pric MTG 2014

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